LA FORMALE ANNESSIONE COMINCIA IN CLASSE


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Koha Ditore

L’Albanie et le Kosovo signent l’unification de leurs systèmes scolaires


Traduit par Nerimane Kamberi

Publié dans la presse : 4 juin 2014
Mise en ligne : lundi 16 juin 2014
Le Kosovo et l’Albanie ont signé un accord qui prévoyant l’unification des programmes scolaires dans l’enseignement primaire et secondaire. « Un jour spécial dans l’histoire du développement de l’enseignement albanais », estime le Premier ministre albanais Edi Rama.


Le 3 juin dernier, le Kosovo et l’Albanie ont signé un accord prévoyant l’unification des programmes scolaires dans l’enseignement primaire et secondaire. « C’est fait, nous sommes arrivés à unifier le système scolaire entre le Kosovo et l’Albanie », s’est félicité la ministre albanaise de l’Éducation et des Sports, Lindita Nikolla.

Le nouveau programme garantit aussi la mobilité des enfants scolarisés : ainsi un élève albanais pourra faire ses études au Kosovo sans aucun problème, et vice-versa.

Ce programme, comparable à celui de l’Union européenne, sera expérimenté dès septembre dans douze cantons d’Albanie. La ministre albanaise a déclaré que le système pré-universitaire albanais serait aligné sur celui du Kosovo et que les élèves et les enseignants seront préparés pour le marché européen.

Pour le Premier ministre albanais, « la signature de l’accord pour l’unification des programmes scolaires entre l’Albanie et le Kosovo marque un jour spécial dans l’histoire du développement de l’enseignement albanais ». Edi Rama a estimé que le travail des ministères de l’Éducation des deux côtés de la frontière pour parvenir à cet accord délimitait un nouvel « espace national actif ».

« Les pas faits vers l’unification du système scolaire ne sont pas un mouvement vers l’unification mécanique de nos deux États, mais une marche commune vers ce que nous aimerions avoir demain pour la génération à venir, de Pristina à Tirana. Le mouvement pour l’unification qui a commencé va ouvrir une nouvelle voie, donner un meilleur accès à la connaissance et ouvrir de nombreux chantiers de travail commun, depuis la langue et la littérature jusqu’aux sciences dures », a poursuivi le Premier ministre.