(italiano / francais)

1. URGENT: motion contre anticommunisme
Non au Maccarthysme européen

2. Dichiarazione del PCFR
I comunisti russi contro la provocazione anticomunista


=== 1 ===

De : Jean Pestieau
Envoyé : jeudi 5 janvier 2006 20:56
À : Annie Lacroix-Riz
Objet : URGENT: motion contre anticommunisme


Chers amis,

Fin janvier 2006, un projet de Résolution tendant à instaurer un
maccarthysme de type européen sera soumise au vote de l'Assemblée
parlementaire du Conseil de l'Europe. Vous trouverez dans le texte
ci-joint intitulé "Non au maccarthysme européen", de plus amples
informations.

A l'initiative du Parti du Travail de Belgique et d'autres partis
communistes et ouvriers européens, en concertation avec plusieurs
intellectuels européens, une motion très simple a été élaborée et est
soumise à votre considération.

Elle tient en une phrase:
Nous, soussignés, indépendamment de nos opinions sur les anciens pays
socialistes, appelons les Parlementaires de l'Assemblée Parlementaire
du Conseil de l'Europe (APCE) à rejeter le projet de résolution
anticommuniste, appelé « Nécessité d'une condamnation internationale
des crimes des régimes communistes totalitaires »

Un mouvement de protestation se développe en Europe notamment parce
que, parmi ceux qui ont approuvé le projet, on trouve des
parlementaires de pays qui n'hésitent pas à emprisonner des dirigeants
de partis et de mouvements populaires, tout en fermant les yeux sur la
restauration de symboles hitlériens et en tolérant l'impunité
d'anciens criminels de guerre.

Une délégation des signataires remettra fin janvier 2006 la motion
accompagnée des signatures au Président de l'Assemblée parlementaire
du Conseil de l'Europe, Monsieur René van der Linden en lui exposant
la gravité de la situation.

Vous pouver marquer votre adhésion à la motion en allant sur le
website www.no2anticommunism.org .

Vous pouvez également envoyer votre signature à

Jean Pestieau
Rue Haeck, 53
1080 Bruxelles
Tel/fax 02 4118430
e-mail:jean. pestieau@ wol.be


Je vous prie de recevoir mes salutations les meilleures,

Jean Pestieau
Professeur à l'Université catholique de Louvain


***


Motion

contre le projet de résolution anticommuniste à l'APCE


Nous, soussignés, indépendamment de nos opinions sur les anciens pays
socialistes, appelons les Parlementaires de l'Assemblée Parlementaire
du Conseil de l'Europe (APCE) à rejeter le projet de résolution
anticommuniste, appelé « Nécessité d'une condamnation internationale
des crimes des régimes communistes totalitaires » [Pour de plus amples
renseignements, lisez ci-dessous «Non au Maccarthysme européen»].


Prénom et nom organisation fonction/profession adresse e-mail



Non au Maccarthysme européen



L'Europe va-t-elle prendre le chemin du Maccarthysme à la manière des
Etats-Unis voici une cinquantaine d'années ? Tuera-t-on les libertés
d'expression et d'organisation « au nom de la démocratie » ?

Le 14 décembre 2005, à Paris, la Commission des questions politiquesde
l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) a adopté un
projet de résolution introduit par Göran Lindblad du Parti Populaire
Européen/Démocratie Chrétienne (PPE/DC), intitulé « Nécessité d'une
condamnation internationale des crimes des régimes communistes
totalitaires ». Ce projet, devrait être soumis à la session plénière
de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe qui se tiendra du
23 au 27 janvier 2006.

Parmi ceux qui ont approuvé le projet, on trouve des parlementaires de
pays qui n'hésitent pas à emprisonner des dirigeants de partis et de
mouvements populaires, tout en fermant les yeux sur la restauration de
symboles hitlériens et en tolérant l'impunité d'anciens criminels de
guerre.

Ce projet ne vise pas à condamner des auteurs d'actes répréhensibles,
mais à stigmatiser l'ensemble du mouvement et de l'idéologie
communiste qui aurait « partout et à toutes les époques où elle a été
mise en œuvre, que ce soit en Europe ou ailleurs, toujours débouché
sur une terreur massive, des crimes et des violations des droits de
l'homme à grande échelle ». Le projet nie ainsi que l'idéologie et le
mouvement communiste font partie de l'histoire du mouvement ouvrier et
du progrès social et criminalise une pensée progressiste héritée des
Lumières et aspirant au changement social, économique et politique.

Le projet nie aussi le rôle déterminant de l'Union soviétique et du
mouvement communiste dans la lutte contre l'horreur nazie.
Souvenons-nous des paroles d'Albert Einstein lorsque la machine nazie
jusqu'alors invaincue était stoppée à Stalingrad : « Sans la Russie,
ces chiens sanguinaires (…) auraient atteint leur but ou, en tout cas,
en seraient proches ».

La résolution, si elle était votée, conduirait à une histoire
officielle de l'URSS et du communisme, paralysant les recherches
historiques et empêchant un débat objectif sur le bilan comparatif des
systèmes capitalistes et communistes. Elle ouvrirait la voie à une
chasse aux sorcières - similaire au maccarthysme des années 1950 -
contre les chercheurs qui ne se soumettraient pas à cette histoire
officielle. Nous devons assurer la liberté de recherche et
d'expression des scientifiques contre une version européenne
actualisée du maccarthysme.


Criminalisation des pays socialistes et partis communistes actuels

La résolution exige que « les prétendus intérêts nationaux n'empêchent
pas (…) de critiquer les régimes communistes totalitaires actuels (…)
dans certains pays du monde (…) où des crimes continuent d'y être
commis ». En criminalisant ainsi les pays socialistes actuels, ce
projet de Résolution prépare les esprits aux agressions militaires,
dont les a déjà menacés l'administration Bush à plusieurs reprises.

En critiquant le fait que « des partis communistes soient légaux et
encore actifs dans certains pays, alors qu'ils n'ont parfois même pas
pris leurs distances par rapport aux crimes commis dans le passé par
des régimes communistes totalitaires »,le projet prépare la mise hors
la loi de ces partis.


Une menace pour l'ensemble du mouvement syndical

Au-delà du communisme, le projet de résolution va jusqu'à criminaliser
le concept même de lutte de classe, « utilisée pour justifier les
crimes ». De cette manière il menace l'ensemble du mouvement ouvrier
et syndical en Europe qui veut s'opposer aujourd'hui aux politiques
néo-libérales.

Pour les initiateurs du projet, « la condamnation des crimes commis
joue un rôle important dans l'éducation donnée aux jeunes générations.
Une position claire de la communauté internationale sur ce passé
pourrait leur servir de référence pour leur action future ».

Les populations en Europe de l'Est sont plongées dans une misère
inconnue auparavant. Dans toute l'Europe les travailleurs, les jeunes
en particulier, s'inquiètent pour leur avenir. Le chômage augmente,
des acquis sociaux sont démantelés, les droits démocratiques et
syndicaux se trouvent menacés, et les guerres sont réapparues à
l'intérieur comme à l'extérieur de l'Europe (Yougoslavie, Afghanistan,
Irak). Cette citation constitue une reconnaissance de la profondeur du
rejet populaire des politiques appliquées à l'Europe orientale. Elle
révèle par ailleurs que la stratégie des initiateurs du projet entre
dans la logique d'une lutte politique partisane et non pas dans celle
de la recherche de la justice


Aujourd'hui les communistes, demain les syndicalistes et les
altermondialistes, après-demain...?


Les documents officiels sont à trouver sur le site de l'APCE

http://assembly.coe.int/ASP/APFeaturesManager/defaultArtSiteVoir.asp?ArtId=349


=== 2 ===

Assemblea Parlamentare del Consiglio d'Europa:

i comunisti russi contro la provocazione anticomunista

Dichiarazione di Ghennadij Zjuganov che sottolinea l'unanime protesta
di tutti i partiti russi

http://www.solidnet.org


Mosca, 30 dicembre 2005

L'Assemblea Parlamentare del Consiglio d'Europa sta cercando di far
approvare, entro la fine di gennaio 2006, la risoluzione "Sulla
necessità di una condanna internazionale dei crimini dei regimi
totalitari comunisti". Nella risoluzione, l'Assemblea invita il
comitato ministeriale del Consiglio d'Europa a creare una commissione
di esperti incaricata di raccogliere informazioni sulle violazioni dei
diritti umani da parte di vari regimi totalitari, in particolare
quelli "Nazista, Comunista e Franchista", ad adottare una
dichiarazione ufficiale sui "crimini" perpetrati dai comunisti, ad
apportare le necessarie correzioni ai testi scolastici e a convocare
una conferenza internazionale per discutere di questi temi. I paesi
membri del Consiglio d'Europa saranno invitati ad adottare analoghe
misure a livello nazionale e a promuovere campagne anticomuniste.

In tal modo, l'A.P. del Consiglio d'Europa assumerà il ruolo di
iniziatrice e organizzatrice di una campagna europea su vasta scala
per mettere sotto accusa e perseguitare i comunisti, per sottoporre a
controllo il pensiero e le opinioni degli europei e per falsificare la
storia. Il Consiglio d'Europa che all'inizio aveva impresso sulle sue
bandiere lo slogan della difesa dei diritti umani e delle libertà, sta
assumendo il ruolo dell'Inquisizione medievale e del maccartismo. Si
vuole così dare via libera all'instaurazione di regimi polizieschi in
tutta l'Europa.

L'A.P. del Consiglio d'Europa è di fronte ad una scelta decisiva: o
respingere questa idea provocatoria, ispirata da alcuni suoi membri
est europei ed appoggiata dagli USA, o cessare di rappresentare un
organismo collettivo di stati europei votati alla libertà e al primato
della legge e della democrazia.

Sarà dunque il momento della verità per l'A.P. del Consiglio d'Europa.
La sua decisione determinerà l'atteggiamento dell'opinione pubblica
internazionale verso un'istituzione che da tempo versa in una profonda
crisi e che sta sempre più scivolando nella palude dell'anticomunismo,
del sostegno all'apartheid (nei paesi baltici membri dell'UE, nota del
traduttore), della doppia morale e del doppio standard. E' ovvio che
l'adozione di tale risoluzione alienerebbe all'A.P. del Consiglio
d'Europa non solo i comunisti, ma tutti coloro che nel mondo nutrono
sentimenti progressisti. Influenzerebbe l'atteggiamento di alcuni tra
i più importanti stati del mondo, come Cina, Vietnam, Cuba, India,
Brasile, Venezuela e altri ancora.

Non è la prima volta che i portavoce dell'anticomunismo lanciano una
crociata contro la democrazia, la giustizia sociale e la comprensione
reciproca tra i popoli. Tutti ricordano l'Anti-Comintern fascista, gli
anni oscuri in cui negli USA imperversava il maccartismo, le
persecuzioni e la messa al bando di partiti comunisti, le dittature
dei "colonnelli neri", le giunte militari e i Pinochet. Tutto ciò è
andato a rotoli. Così è stato e così continuerà ad essere.

Nessuno dovrebbe dimenticare che la più completa, cinica e criminale
manifestazione dell'anticomunismo è rappresentata dal fascismo di
Hitler con il suo programma di distruzione delle ideologie socialista
e comunista. Con i suoi ordini di annientare tutti i commissari
politici, gli ebrei e gli intellettuali sovietici, di ridurre in
schiavitù interi popoli e di perpetrare il genocidio. E' stata
l'Unione Sovietica guidata dai comunisti a sconfiggere il fascismo. Il
Processo di Norimberga, di cui il prossimo anno ricorrerà il 60°
anniversario, è stato prima di tutto il processo all'anticomunismo,
alla sua ideologia criminale, ai suoi obiettivi e metodi. Coloro che
ancora cercano di mettere sullo stesso piano nazisti e comunisti, la
Russia e gli stati fascisti, sono ridicoli e penosi. Coloro che
pretendono di imbastire un processo spettacolare di tutta l'Europa
contro i comunisti dovrebbero rammentare bene la fine ignominiosa dei
loro progenitori e predecessori spirituali.

Noi siamo orgogliosi del nostro passato e siamo forti della nostra
verità. Abbiamo salvato il mondo dal flagello fascista, di fronte al
quale i pilastri della democrazia borghese hanno tremato. Con il
nostro esempio abbiamo dimostrato al mondo che il destino dell'umanità
non era quello di vivere sotto il giogo fascista. Abbiamo indicato la
strada verso il futuro. Non ci pentiremo mai e non ci piegheremo di
fronte a nessuno. Difenderemo noi stessi e i nostri compagni con
determinazione e tenacia. Non ci piegheremo e vinceremo.

L'A.P. del Consiglio d'Europa e chi sta dietro alla sua ignobile
iniziativa hanno in realtà come bersaglio la Russia, che non si è
ancora rassegnata alla condizione di paese umiliato e che sta
raccogliendo le forze per rimettersi in piedi e contrattaccare. L'A.P.
del Consiglio d'Europa si sta unendo a coloro che recentemente hanno
usato qualsiasi espediente e minaccia per impedire il riscatto della
Russia. Stanno cercando di costringerci a rinunciare per sempre alla
nostra gloriosa storia e alle nostre vittorie, a riconoscere la nostra
"inferiorità", a rassegnarci al ruolo di stato di seconda categoria.
Le azioni dell'A.P. del Consiglio d'Europa sono una sfida nei
confronti di tutti i russi, indipendentemente dal partito di
appartenenza e dalle opinioni politiche, una sfida nei confronti della
Russia.

Non è certo dovuto al caso che la delegazione dei partiti russi
all'Assemblea Parlamentare abbia elevato all'unanimità la propria
protesta contro questa azione ostile ed abbia richiesto che la
risoluzione non venga presentata.

E' venuto il momento di proclamare un risoluto "No" alle provocazioni
nell'A.P. del Consiglio d'Europa, ad agire uniti in un largo fronte,
che comprenda le autorità, i cittadini comuni e i patrioti russi. Per
il futuro della Russia, in nome della Verità e della Giustizia.


Traduzione a cura del
Centro di Cultura e Documentazione Popolare