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Articles by R.K. Kent, Berkeley

Raymond Knezevic Kent, naturalizzato americano di origine serba, e' oggi
ordinario di Storia alla Berkeley University. Ha lavorato in passato per
i servizi segreti occidentali in operazioni di "intelligence" ai danni
della Jugoslavia socialista. Oggi guarda affranto alla devastazione del
suo paese d'origine, per la quale mette sotto accusa la politica estera
statunitense.

BLOWBACK AND BODY BAGS:
Making Sense of "Balkan Policy" under George W. Bush
(received 26/9/2001)

WHO ARE WE? THE ENEMY WITHIN
(received 27/9/2001)

Letter to the Chinese Ambassador, U.N. Mission
3-3-2001

CARLA IN HAGUE'S WONDERLAND
(received 16/2/2001)

BELTWAY'S MORAL GIANTS
AND LESSONS FROM CLIO, THE MUSE OF HISTORY
(received 8/2/2001)

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TERRORISTES : QUAND LES U$A et BIN LADEN aident ensemble � cr�er 3LA
GRANDE ALBANIE"...



BALKANS: ALBANIANS PREPARE TERRORIST ATTACK AS LINK WITH BIN LADEN IS
EXPOSED




Envoy� : Samedi 22 septembre 2001, 11 h 38.

Visitez notre site : HTTP://WWW.STOPNATO.ORG.UK

BALKANS : Les Albanais ont l?intention de pr�parer des attaques
terroristes alors que l?on sait tout de leurs liens avec Bin Laden


Timothy BANCROFT-HINCHEY

PRAVDA.Ru
LISBON PORTUGAL

http://english.pravda.ru/main/2001/09/22/15933.html

Ces groupes terroristes proviennent de la r�gion de
Presevo-Bujanovac-Medveja en Serbie m�ridionale, une zone pacifi�e par
l?arm�e yougoslave
apr�s que l?Otan a permis aux extr�mistes albanais de contr�ler la
r�gion et d?y �tablir leur propre r�gime de terreur. Les forces de la
police serbe sont
au courant de ce que deux groupes de terroristes albanais, les " Black
Eagles " et le groupe " Cobra ", s?entra�nent en vue de lancer une
offensive sur
Belgrade dans un futur tr�s proche.

L?alerte a �t� donn�e par Nobojsa Covic, le coordinateur yougoslave pour
la r�gion, qui a d�clar� p�remptoirement : " Des groupes terroristes en
provenance du sud sont sur le point d?attaquer Belgrade. " Covic
d?ajouter que " ces groupes ne peuvent accepter les efforts des
autorit�s
d�mocratiques que Belgrade a consentis dans tout le pays et, plus
sp�cialement, en Serbie m�ridionale, afin que le pays retrouve une
existence
normale. " Par ailleurs, il d�clarait �galement que ces groupes " ont un
lien direct avec les �v�nements qui se sont produits aux Etats-Unis ".

Bosko Buha, le chef de la police de Belgrade, a ent�rin� ces rapports
mais a d�clar� qu?� ce jour, aucun nom n?avait �t� confirm�, si ce n?est
celui
d?un homme d?affaires d?origine albanaise qui finance le groupe. Du fait
m�me que le pr�sident Bush y va de d�clarations du type " Soit vous �tes
avec nous, soit avec les terroristes " et " Ne faites pas de distinction
entre les terroristes et ceux qui les abritent ", il serait peut-�tre
pertinent de
jeter un oeil dans les coulisses du projet d�sign� sous l?appellation de
" Grande Albanie ".

Les dirigeants de l?UCK (Arm�e de Lib�ration du Kosovo) et de la NLA
(Arm�e Nationale de Lib�ration de la Mac�doone) ont �galement b�n�fici�
du soutien des Etats-Unis, un pays qui a arm�, �quip� et entra�n� des
terroristes albanais pour qu?ils op�rent contre la r�publique f�d�rale
de
Yougoslavie. Les chefs des op�rations de l?UCK ont �t� emmen�s � Capitol
Hill o�, entre de savants d�jeuners et soupers, on leur a servi des
cours
de strat�gie, alors que, pendant 78 jours, la population civile de la
Yougoslavie �tait la proie d?une vague de bombardements qui allaient
d�truire
�glises, �coles, orphelinats, sanatoriums, monast�res, habitations
priv�es, h�pitaux et stations de t�l�vision. Ces attaques allaient
r�pandre le long
des routes, dans les foss�s ou les parcs publics et terrains de jeux les
entrailles de milliers d?hommes, de femmes et d?enfants, que l?OTAN
allait
d�signer sous le vocable de " d�g�ts collat�raux ".

Tout ceci a eu lieu en d�pit du fait que les Etats-Unis �taient au
courant des liens de Bin Laden avec les fanatiques musulmans des Balkans
et que
des cellules de l?organisation terroriste de Bin Laden, l?al-Qaeda (la
base) �taient impliqu�es dans le financement et l?entra�nement des
Albanais.
L?implication am�ricaine dans le projet d?une Grande Albanie n?a rien
d?une supposition, c?est un fait bien r�el. Maintenant que la communaut�
internationale commence � d�couvrir qui sont ces Albanais, les
Etats-Unis essaient de prendre leurs distances vis-�-vis du monstre
qu?ils eux ont
eux-m�mes engendr�.

La cr�ation de ce monstre n?avait rien d?une erreur. La Commission de la
Chambre am�ricaine des Repr�sentants sur le Terrorisme et la Guerre non
conventionnelle (Comit� de Recherche r�publicain de la Chambre, 1er
septembre 1992) s?est vu soumettre le rapport Yossef Bodansky intitul�
L?Iran : un tremplin vers l?Europe ?, qui affirmait : " T�h�ran et ses
alli�s se servent de la violence en Bosnie-Herz�govine comme d?un
tremplin pour
une guerre sainte en Europe. " Alors que, sept ans apr�s la pr�sentation
de ce rapport, certains citoyens am�ricains allaient uriner sur les
portes des
�glises orthodoxes serbes et que, dans leur pays m�me, des civils serbes
se faisaient d�sint�grer par des bombes � fragmentation, les fanatiques
musulmans continuaient � recevoir l?aide et les encouragements de Bin
Laden d?une part et des Etats-Unis de l?autre. Quoi qu?il en soit, la
seule
chose � laquelle on a assist� durant cet intervalle de sept ann�es entre
ce fameux rapport et la campagne contre le Kosovo a �t� l?accroissement
du
soutien institutionnel aux extr�mistes musulmans dans les Balkans.

Que les Etats-Unis et Bin Laden aient collabor� au soutien de la Grande
Albanie en constituant des groupes de terroristes albanais, cela ne fait
aucun
doute. Que la chose ait �t� faite consciemment ou pas, c?est une autre
question. Tout ce qu?il convient de d�couvrir, maintenant, ce sont des
preuves
que l?affaire a �t� men�e volontairement. Se pourrait-il qu?il y ait
plus dans les attentats contre le WTC et le Pentagone qu?on ne l?ait
imagin� jusqu?�
ce jour ?



Traduit de l' anglais

par notre ami Jean-Marie FLEMAL

avec tous mes remerciements.



Roger ROMAIN
a/conseiller communal PCB
B6180 COURCELLES

sites : http://homeusers.brutele.be/r.romain/Sommario.html

---

The Boston Globe

A new drug route is traced to the old Balkans anarchy

By Brian Whitmore, Globe Correspondent, 6/3/2001 LZEN,

Czech Republic - When Czech police busted Lubomir
Fiala at the German border with two kilos of heroin
stuffed into juice cartons, they suspected the
52-year-old carpenter of being a small hired hand in a
large drug-smuggling operation. They suspected right.
Fiala turned out to be a courier for two Kosovo
Albanian brothers, Nisret and Armend Uka, who paid
Fiala $800 to deliver the drugs to their accomplices
in Germany.
The Uka brothers' smuggling ring, the details of which
came out in their trial here in March, reflected an
increasingly common trend in Europe, in which Kosovo
Albanians have come to dominate the heroin trade.
Similar operations have been found in cities across
the continent; each, officials say, is a link in a
sprawling network that stretches from Turkey to
Scandinavia.
Kosovar drug traffickers, once bit players, have
prospered from the war and the chaos of the Balkans,
which culminated in NATO's bombing campaign against
Yugoslavia in 1999. Moreover, police say, the Kosovo
Liberation Army, NATO's ally in that war, helped to
fund its separatist uprising with proceeds from the
heroin trade. ''Kosovo Albanian drug smugglers have
become a major phenomenon,'' said Jiri Komorous, head
of the Czech Republic's national narcotics police, who
added that his heroin division ''spends about 80
percent of its time'' on Kosovar drug gangs.
Bordering Germany and Austria, the Czech Republic is a
principal gateway to Western Europe's lucrative
narcotics markets, and is on the front lines of the
continent's war on drug trafficking. Last month, Czech
police seized 1.5 kilograms of pure heroin and 83
kilograms of chemicals that could have turned the pure
drug into 110 kilos of street product. All of it was
tied to a gang headed by Kosovo Albanians. Police in
Solothurn, Switzerland, arrested a gang of Kosovo
Albanians they accused of smuggling ''tens of
kilograms'' of heroin into the country from Hungary
and the Czech Republic. Interpol estimates that Kosovo
Albanians may control 40 percent of the European
heroin trade. In Germany, Austria, Switzerland, and
the Czech Republic, they may have as much as 70
percent of the market, according to the estimates.
Kosovars became Europe's heroin kingpins by dominating
the ''Balkan route,'' a series of roundabout highways
that run from Turkey through Bulgaria, the former
Yugoslavia, Hungary, Slovakia, the Czech Republic,
Germany, and then, it is said, into Austria. Four to
six tons of heroin move along this route annually,
generating about $400 billion in revenues.
At the top of the drug-smuggling hierarchy, according
to Interpol, is a group of gangsters known as ''The
Fifteen Families,'' who are based in northern Albania,
near the Yugoslav border. Opium from Afghanistan and
Pakistan is exported to Turkey, where it is refined
into heroin, and then moved by Turkish gangs to the
Balkans. There, lieutenants of the Fifteen Families,
operating from anarchic border towns around
ill-defined Balkan borders, take over and administer
the drugs' movement across the continent.
In cities across Europe, smaller Kosovo Albanian gangs
oversee storage, sale and distribution. To avoid risk,
they hire local couriers, called donkeys or horses, to
move the drugs across borders. ''Heroin networks are
usually made up of groups of fewer than 100 members,
consisting of extended families residing along the
Balkan route from Eastern Turkey to Western Europe,''
Ralf Mutschke, assistant director of Interpol's
Criminal Intelligence Directorate, said in December,
in testimony to the US House of Representatives. The
large numbers of Albanian immigrants and refugees in
Europe provide fertile ground for drug gangs to
recruit members. ''For those emigrants ... the
temptation to engage in criminal activity is very
high, as most of them are young Albanian males, in
their 20s and 30s, who are unskilled workers and have
difficulties finding a job,'' Mutschke said.
Some Albanians say the drug gangs have tainted their
nation's reputation, and have led to widespread
prejudice against them. ''As an honest Albanian this
hurts me,'' said Saimir Bajo, a 29-year-old film
director who has lived in Prague for five years. ''It
gives us a bad image with the Europeans. We are normal
like any other nation, not better, not worse.''
But Kosovar involvement in the drug trade, he said,
fuels anti-Albanian
discrimination, creating ''invisible walls which we
cannot escape.'' In
1997, Albania descended into chaos when the collapse
of a pyramid
savings scheme brought down the government and led to
rioting and
looting.
>>From January to March 1997, according to Interpol,
outlaw groups seized hundreds of thousands of assault
rifles, machine guns, and rocket launchers from
military armories.
The organized crime groups mobilized to support the
national cause during the war in Kosovo, and that gave
them so much political cover that they were able to
operate with near impunity. ''Albanian organized crime
groups are hybrid organizations, often involved both
in criminal activity of an organized nature, and in
political activities, mainly relating to Kosovo,''
Mutschke said. He added that half of the estimated
$400 million that came into Kosovo from 1996 and 1999
is believed to be illegal drug money. Vera Brazdova,
chief prosecutor in the Uka brothers' case, said
telephone taps revealed the two ''discussing the
collection of money for Kosovo.''
Likewise, Petr Liska, the narcotics detective who
investigated the case, said he was ''100 percent
certain'' the two were sending money to the Kosovo
Liberation Army, although he added that the allegation
was difficult to prove.
The Uka brothers had been operating out of the western
Czech city of Plzen for years. But when Fiala
cooperated with prosecutors in exchange for a lighter
sentence, police were able to shut them down. In
March, all three were convicted of heroin smuggling.
The Ukas deny the charges and are appealing the
verdict.
In February 1999, months before the Ukas were
arrested, police in Prague scored one of their biggest
heroin busts to date, arresting Princ Dobroshi, a
high-level Albanian drug lord. In Dobrosi's apartment
investigators found evidence that he had placed orders
for light-infantry weapons and rocket systems.
Police said Dobroshi, who was extradited to Norway
where he had escaped from prison, planned to purchase
the weapons for the KLA. Despite such victories, Czech
police say they feel outgunned by the drug smugglers.
''We are only catching little pieces,'' Liska said.
''They are a step ahead of us.''

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Subject: addestrati in Scozia i guerriglieri di bin Laden
From: Alessandro Marescotti <a.marescotti@...>
Reply-To: pck-armamenti@...
To: pck-pcknews@...


Chi ha addestrato i guerriglieri di Bin Laden?

Se una bordata di "missili intelligenti" dovessero dirigersi - obbedendo
a criteri puramente logico-matematici - verso i primi campi di
addestramento dei guerriglieri di bin Laden quei missili dovrebbero
colpire due campi scozzesi, rispettivamente nei pressi di Criffel, nel
Dumfries e nella remota penisola di Applecross nella Scozia occidentale.
La fonte di queste informazioni � "Il Giornale" del 17/9/01 nel quale la
corrispondente Erica Orsini da Londra annota: "Soldati impeccabili, con
un debole per i western di John Wayne. Cos� erano i mujaheddin,
l'"esercito" segreto di Osama Bin Laden, che fu addestrato ad uccidere
nei campi militari britannici, tra le colline ricoperte d'erica della
selvaggia Scozia. A rivelarlo ieri, in un'intervista pubblicata sul
quotidiano 'Sunday Mail' � stato proprio uno degli "insegnanti" dei
guerriglieri afghani che negli anni Ottanta combatterono i russi
supportati dagli americani e dagli inglesi. Ken Connor, eroe dei corpi
speciali inglesi fu incaricato di organizzare i vari campi di
addestramento e per farlo senza il coinvolgimento dell'esercito
nazionale dovette perfino rassegnare le dimissioni da quest'ultimo".

In buona sostanza se negli anni Ottanta il Cremlino avesse adottato gli
stessi criteri di ritorsione annunciati ora da Bush per colpire gli
"stati canaglia" che hanno protetto e addestrato gli uomini di Bin
Laden, la Gran Bretagna sarebbe stata la prima vittima di una ritorsione
militare sovietica.

Ma vediamo cos'altro ha rivelato Ken Connor al Sunday Mail: "Gran parte
dell'infinita ricchezza dei Bin Laden - afferma - � stata costituita da
finanziamenti della Cia stanziati per la costituzione di un governo
"amico" afghano che combattesse la guerra per conto degli Stati Uniti".

Quindi l'altro "stato canaglia" da colpire, sempre se il Cremlino avesse
adottato gli stessi criteri di ritorsione militare annunciati da Bush,
sarebbe stato quello che oggi vuole infliggere la punizione esemplare a
Bin Laden: gli Stati Uniti.

"Oggi il presidente Bush - osserva Ken Connor - forse si star� chiedendo
quanto � costato veramente all'America l'addestramento dei futuri
soldati di Bin Laden".

I guerriglieri di Bin Laden vennero addestrati molto bene. "Alcuni di
loro furono addestrati anche alla guida di elicotteri e all'attacco dei
campi d'aviazione".

================================================
GLI ARABI ALLA PROVA DELLA "GIUSTIZIA INFINITA"

FULVIO GRIMALDI PER L'ERNESTO


Beirut

L'aria che tira da queste parti � assai meno tempestosa di
quella che ha soffiato sugli occidentali sotto forma di
delirio bellico. Beirut � l'osservatorio ideale sul Medio
Oriente, anche perch� qui tutte le tendenze politiche della
regione sono rappresentate da altrettanti giornali e
partiti, dal Baath ai comunisti, dagli integralisti sauditi
agli hezbollah, da Fatah alla destra israeliana (che ha il
suo equivalente nella Falange libanese), dai marxisti
palestinesi ai nasseriani e ai reazionari filoamericani o
filofrancesi. Ed � in questo arcipelago, che, in un paese
di non si sa quanti abitanti (ultimo censimento nel 1933,
dopodich� lo si � accuratamente evitato per non
scombussolare i delicatissimi equilibri etnici e tribali),
riassume la complessit� del mondo mediorientale, dove si
registrano con precisione omogeneit� e divergenze nelle
reazioni agli attentati e al successivo scatenarsi della
"crociata" statunitense.
Gi�, la "crociata". Uno spettacolare autogol di Bush lo
Scarso che qui, rievocando aggressioni e massacri storici
profondamente incastrati nella memoria collettiva, hanno
provocato notevole indignazione, minando alla base
quell'adesione all'"Alleanza" antiterrorista che, del
resto, per molti governi dell'area � stata un esercizio di
puro principio, perlopi� corredato dal corollario che per
terrorismo qui s'intende e si conosce su tutti il
terrorismo israeliano.

La compostezza, quasi freddezza con le quali il mondo arabo
ha risposto al nevrotico allarmismo occidentale, hanno il
segno di due consapevolezze. Freddezza mantenuta anche
quando Powell intimava ai sostenitori degli hezbollah Siria
e Libano di liberarsi dei "terroristi" pena l'inclusione
nella lista nera degli stati sterminandi, o quando
l'ambasciatore USA a Beirut � arrivato a pretendere la
consegna dei dirigenti hezbollah Fadlallah e Nasrallah e
dei loro vice, o ancora quando la CIA ha finalmente
estratto dal cilindro l'Iraq quale obiettivo vero del
senile impazzimento militaresco di un paese che sente sul
collo il fiato dell'inizio della crisi finale.
La prima consapevolezza, scaturita dall'aver vissuto sulla
propria pelle ogni genere di nefandezza terroristica
occidentale, dalla conquista colonialista alle guerre di
liberazione, dalle aggressioni israeliane alla guerra
civile in Libano innescata dagli ascari libanesi di USA,
Vaticano e Israele, dalle stragi sioniste in Palestina e
fuori fino a Sabra e Shatila e ai massacri di palestinesi
oggi, definite "violenze nei territori".
La seconda � il risultato di una capacit� di analisi di
politici e osservatori arabi che sfugge del tutto alla
maggioranza degli "esperti" o dei media occidentali, vuoi
per malafede, vuoi per stereotipi politico-culturali di
antica e sempre rinnovata potenza che ottundono qualsiasi
serenit� di giudizio. Vale per gli arabi quello che vale
per gli slavi, per cui a ogni Saddam (un tempo erano i
Nasser, i Gheddafi, i Ben Bella) corrisponde un Milosevic,
o un qualsiasi altro difensore della sovranit� e
dell'identit� nazionali contro il neocolonialismo
imperialista guidato dagli anglosassoni.

E' un'analisi che, senza paraocchi occidentocentrici, per i
quali la civilt� sta solo da una parte, spoglia tutta la
baraonda del vittimismo USA ed europeo della sua retorica e
delle strumentalizzazioni che tenta di operare, per andare
al nocciolo del cui prodest. E anche su questa analisi si �
creata un'unit� araba, appena increspata dall'allineamento
dei sauditi (tra gli arabi gli unici autentici alimentatori
dei terrorismi islamici) e dalle bizzarrie di un Gheddafi
ansioso di rassicurare l'Occidente e ormai lontano,
immerso come � nell'Africa, dalle questioni arabe e
palestinesi. A prescindere da chi abbia fatto fare gli
attentati - e sul nome di Osama bin Laden si levano ovunque
alti sghignazzi, insieme alla sottolineatura delle sue
attuali operazioni al servizio degli USA con mercenari
afghani e wahabiti in Kosovo, Macedonia, Cecenia, Asia
centrale, Algeria, Indonesia, Filippine - l'uso che ne �
poi stato fatto dagli USA, illustra, secondo gli arabi, una
strategia imperialista di grande respiro.

I dirigenti libanesi

Con la bufera recessiva determinata dalla demenzialit� del
mercato cosiddetto neoliberista, dove tutti sbranano tutti,
toccava ricorrere allo strumento statale capitalista per
eccellenza: il complesso militar-industriale, impersonato
in modo strabordante dal vicepresidente Cheney e sostenuto
dal consenso dell'integralismo cristiano-fascistoide
dilagante negli USA. La locomotiva del riarmo, in vista
della "guerra di lunga durata" preconizzata da Bush,
dovrebbe ridare fiato alla ripresa in USA e nei paesi
alleati, mentre l'azione verso l'Afghanistan consentirebbe
agli USA di riempire un vuoto strategico che il Pentagono
denuncia da tempo: quello tra Turchia e Corea del Sud, dove
gli statunitensi vantano solo la base insulare di Diego
Garcia. La guerra del Golfo, si ricorda, doveva consentire
alle forze statunitensi di installarsi nella penisola
arabica, quella contro la Jugoslavia ad insediarsi
permanentemente nei Balcani. Mancava una presenza sul
fianco sud per la spinta verso l'Asia centrale, la Russia e
la Cina (dove pure, nella provincia a maggioranza musulmana
del Xinyang, sono attivi gli ascari CIA di bin Laden), a
cavallo di tutti i maggiori oleodotti. Tanto pi� che i
Taleban, diventati figlioli riottosi, avevano negato agli
USA la costruzione dell'unico oleodotto che gli avrebbe
portato il petrolio caucasico verso l'Oceano Indiano.
Un'opinione questa, espressa da Talal Salman, direttore
(tre attentati in vent'anni fattigli dalle destre) del pi�
grande giornale di sinistra del mondo arabo, As Safir, e a
cui, col suo solito modo scanzonato e beffardo, il pi�
anticonformista dei politici libanesi, Walid Jumblatt,
leader dei drusi e del Partito Socialista Progressista,
aggiunge un'altra dimensione. Accontanato con disinvoltura
lo sbigottimento dei commentatori arabi per la sua
affermazione che gli attentati alle Torri Gemelle e al
Pentagono sarebbero stati opera di americani e israeliani,
Jumblatt punta il dito sulla fascistizzazione rilanciata a
ritmo accelerato dall'orrore di New York e Washington. "Lo
shock, lo sgomento, la revulsione per quelle stragi, mai
espressi in passato per le ecatombi di iracheni,
palestinesi, guatemaltechi, serbi, angolani e tanti altri
che non appartengono alla "civilt� occidentale", saranno
utilizzati dagli USA per una stretta repressiva ed
antidemocratica in tutto il mondo. E qui gli europei, che
sugli obiettivi militari degli USA, destinati a ricomporre
le forti contraddizioni soprattutto economiche tra
Washington ed UE, hanno forti riserve, vanno invece a
nozze. In Europa, come negli Stati Uniti, recessione e
aumento delle spese militari comporteranno sacrifici e
rinunce pesantissimi per i ceti pi� deboli, per i
lavoratori, e ulteriori devastazioni ecologiche per la
riduzione delle spese sociali ed ambientali. Ne nasceranno
tensioni e conflitti sociali difficili da controllare. Ecco
perch� la militarizzazione della societ�, i controlli, i
divieti, leggi e operazioni repressive del dissenso saranno
indispensabili anche ai governi europei, ormai quasi tutti
di destra, mascherata o vera".

La madre di tutti i terrorismi

Il fatto che da queste parti sono cinquant'anni che si
subisce il pi� feroce terrorismo di stato della storia,
quello degli israeliani contro gli arabi - e l'occasione �
buona perch� � appena caduto l'anniversario di Sabra e
Shatila, "la madre di tutti i terrorismi", quando, nel
1982, Sharon fece massacrare dai falangisti e
dall'esercito mercenario di Lahad 3000 inermi profughi nei
campi - e che si parli di "crociata" e che un difensore del
suo paese come Milosevic sia in prigione mentre un
macellaio come Sharon � il pi� caro degli alleati, rende
gli arabi indifferenti, non alle vittime, ma alla grancassa
vittimistica dei dirigenti occidentali.

Il presidente della repubblica

Mi ha detto il capo dello Stato, Generale Emile Lahoud, che
"fin quando saranno definiti terroristi ragazzini con i
sassi e gente che si immola contro gli occupanti del suo
paese, e non quelli che assaltano i colonizzati e assediati
con carri armati e F-16, nessuno potr� prendere sul serio
la campagna antiterrorismo. Includano anche i terroristi
israeliani, ("quelli islamici in Kosovo, Cecenia e
Macedonia", aggiunge Jumblatt) e coloro che bombardano ogni
giorno l'Iraq, poi si vedr�". E cos� anche l'adesione
all'alleanza antiterrorista dei governi-clienti degli USA,
dal Kuwait agli Emirati, dai sauditi ai giordani, si �
sempre portata dietro la richiesta di intervenire su
Israele. Un'Israele che, secondo molti commentatori arabi,
verr� si frenata dagli USA nella persecuzione dei
palestinesi, ma in compenso potr� vedere gli americani
farla finita una volta per tutte con l'Iraq, tuttora,
insieme all'Intifada, il catalizzatore di una rabbia araba
che rischia di scuotere i gi� fragili regimi feudali. Il
pur moderato presidente Lahoud si spinge fino a ribattere
alla pretesa USA di neutralizzazione degli hezbollah da
parte di Libano e Siria, con una vera sparata in favore
del "Partito di Dio". "Assurdo chiamarli terroristi. Sono
patrioti libanesi che hanno difeso la dignit� e la libert�
del loro paese. Ci hanno riempito di orgoglio per avere
liberato la nostra terra dall'occupazione israeliana. Sono
amati da tutti. Inutile aggiungere che Lahoud, l'ex-capo di
stato maggiore che ha saputo riunire un esercito frantumato
da mille lealismi a capiclan e capi politici vari, ha
contribuito a unificare anche buona parte delle tante
anime, confessionali, etniche, politiche, del mosaico
nazionale, superando ostracismi e promuovendo la
convivenza.

Hezbollah

Gli hezbollah, stimati e applauditi per il forte ruolo
sociale che svolgono, in assenza di uno Stato che campa di
speculazioni edilizie e finanziarie, anche grazie ai fondi
di Teheran, nonch� per la prima vittoria militare ottenuta
da un esercito arabo sugli israeliani, sono amici di tutti,
esclusa ovviamente la destra fascista cristiana, tuttora,
come ai tempi di Sabra e Shatila, quinta colonna israeliana
in Libano. Ne ho incontrato il fondatore nel 1982 e
vicesegretario generale, Sheikh Naim Kassem, numero due
dopo Hasran Nasrallah. Le misure di sicurezza da superare
nel quartier generale, nel poverissimo quartiere degli
sciti alla periferia sud di Beirut, non sono inferiori a
quelle imposte oggi a chi va a incontrare Bush. Armati
tutt'intorno, blocchi di cemento e sbarre agli ingressi,
esame minuzioso degli ospiti e dei loro oggetti, fino alle
penne, anch'esse prese, passate ai raggi x, e restituite.
Ci si augura che ci sia anche un bunker a prova di missile
all'uranio, vista la serie di assassini mirati realizzati
dagli israeliani e i recenti avvertimenti USA, rimbeccati
dalla fatwa del leader spirituale, Fadlallah, che vieta a
tutti i fedeli di aderire all'"alleanza antiterrorismo"
voluta dagli USA.

D) Come giudica la situazione?
R) L'infinita tragedia palestinese e il sostegno
incondizionato ed acritico di Europa e USA a Israele hanno
posto la regione in uno stato di costante
destabilizzazione. E' una responsabilit� gravissima nei
confronti degli arabi e di tutta l'umanit�, che ora si
tenta di coprire con vuoti slogan sui diritti umani, sulla
democrazia, sui paesi "civili". E' opportuno che siate
venuti in questi giorni (si riferisce alla delegazione
italiana, guidata da Stefano Chiarini, con esponenti di RC,
DS, PDCI, FIOM e Verdi, venuta a commemorare Sabra e
Shatila e a promuovere con le famiglie dei sopravvissuti
l'incriminazione di Ariel Sharon), � un'ottima risposta
allo strabismo euro-americano, per cui il terrorismo c'�
solo quando si colpiscono i cristiani e i bianchi. Se il
mondo avesse riservato la stessa attenzione e commozione
alla carneficina di Sabra e Shatila che alle Torri Gemelle,
oggi la situazione sarebbe ben diversa. Purtroppo gli
arroganti non vedono il nostro martirio, ai diritti umani
preferiscono la difesa dei loro interessi.

D) Pensa che la campagna antiterrorismo miri soprattutto a
criminalizzare e dunque eliminare i palestinesi?
R) La causa palestinese non verr� liquidata. Nessuno di noi
resistenti si fa impressionare dalla potenza USA. E noi
hezbollah abbiamo battuto il quinto esercito del mondo. Per
secoli i crociati hanno cercato di schiacciarci, ma sono
stati sconfitti. Questo vale anche per i nuovi crociati,
vale per tutte le occupazioni. Alla fine viene sempre la
liberazione e l'Intifada � la magnifica espressione del
rifiuto di tutto quanto di miserabile � stato offerto ai
palestinesi in 50 anni. La volont� dei popoli, come si
vede, viene misurata non sulla potenza, ma sulla
determinazione. E noi pensiamo di avere ogni diritto di
concorrere alla lotta di liberazione dei palestinesi.

D) Gli USA vi annoverano tra i gruppi terroristi da
obliterare.
R) Abbiamo fatto un comunicato in cui abbiamo espresso
tutto il nostro dolore per le vittime. Nessuno ha mai
offerto condoglianze per le migliaia che sono rimasti
sottole bombe israeliane in Libano. Gli USA, per�, non
hanno il diritto di utilizzare quegli attentati come
pretesto per assalire chi gli pare. Non si possono
attribuire responsabilit� a caso o a convenienza. Non siamo
pi� nell'epoca in cui ci si faceva guidare da spiriti
tribali. Non si possono colpire paesi perch� qualche loro
cittadino ha commesso qualcosa. Di questo bisogna
convincere i governi asserviti agli USA, o dagli USA
intimiditi. Per i popoli � pi� facile: ogni aggressione USA
provoca un aumento dell'odio, anche per i loro alleati.
Tutti capiscono che questi tamburi di guerra rullano contro
innocenti.

D) Gli USA accusano i cosiddetti integralisti islamici.
Eppure in Kosovo, Cecenia, Algeria, Macedonia e in molte
altre aree, i terroristi islamici lavorano a fianco degli
USA, da loro addestrati, finanziati col narcotraffico
governato dalla CIA, armati ed indirizzati. Pensi all'UCK,
ai banditi ceceni anti-russi allenati da Bin Laden, come
Shamil Basajev. Con che faccia?
R) Non ho gli elementi per classificare gruppi o partiti di
varia natura. Preferisco fare un discorso globale e
valutare le varie azioni e ripercussioni. E' vero, gli USA
sponsorizzano il terrorismo in tutto il mondo, coprono il
genocidio attuato da Israele, hanno creato i Contras del
Nicaragua, golpe ovunque, dittature, hanno le mani in pasta
nell'Afghanistan anche oggi. Pu� darsi che, a causa di
certe contraddizioni, di certi conflitti d'interesse
(magari sulla droga, magari mafiosi. Ndr), si verifichino
dei cambiamenti, dei rovesciamenti politici. Noi, comunque,
condanniamo ogni terrorismo, di Stato o di gruppi. C'�
differenza tra terrorismo e resistenza, tra interessi
colonialisti e liberazione. Oggi la direzione in cui si
sono imbarcati gli occidentali favoriranno il dilagare del
terrorismo in tutto il mondo e chiss� se saranno ancora in
grado di gestirlo ai propri fini. Con il pretesto del
terrorismo si legalizza l'uccisione di milioni di persone.
Pensi solo all'Iraq. Il terrorismo non appartiene all'Islam
vero. Identificarlo con l'Islam e con gli arabi significa
voler aumentare la paura e l'odio della gente
e costringere tutti ad allinearsi agli USA.

D) Come reagire al dilagare delle guerre?
R) Noi stiamo preparando risposte a varie opzioni. Vedremo
cosa succede e poi decideremo. In ogni caso tutte queste
interferenze nella sovranit� degli Stati si risolver� in un
incubo per gli USA, resteranno del tutto isolati e odiati.

D) Si � verificato un allargamento della frattura tra
Occidente e mondo arabo-islamico, parallelo alla rottura
totale tra Israele e Palestina. A quali condizioni tornare
al dialogo?
R) Ogni dialogo deve esser tra due parti che devono essere
alla pari. Solo cos� si arriva a una conclusione. Ma il
dialogo tra Israele e Palestina e tra gli USA e gli arabi
non � mai stato un dialogo, a dispetto del termine. E'
sempre stato pressione, ricatto, dominazione. Noi siamo
disponibili, ma non a essere dominati. Contro la
dominazione siamo disposti a sacrificare tutto, vita
compresa. I tempi degli schiavi e dei padroni sono finiti,
anche se loro vorrebbero farli tornare. Noi abbiamo
resistito e vinto e oggi collaboriamo con la prima
generazione di palestinesi nata dopo la strage di Sabra e
Shatila e ci impegniamo a livello sociale e parlamentare
(agli hezbollah � andato il 10% dei parlamentari libanesi,
oltre a centinaia di amministratori locali). Per questo ci
chiamano terroristi. Voi vedete di quanto sostegno godiamo
in tutti gli ambienti libanesi.

D) Le vostre priorit� oggi.
R) Promuovere democrazia e benessere in Libano, resistere
all'aggressione, rappresentare il popolo nelle istituzioni,
opporsi agli errori del governo, potenziare i servizi ai
bisognosi, opporsi a tutte le potenze arroganti.

D) Un'ultima domanda. Voi oggi collaborate con i
palestinesi nei campi. Come intendete lavorare per la
liberazione della Palestina?
R) In tutti i modi. Il come � un dettaglio. Non occorre
entrare nei dettagli. Intanto ci battiamo perch� in Libano
ai palestinesi, degradati a non-cittadini, vengano
riconosciuti i diritti civili.

Il nodo palestinese resta la base ed il vertice delle
tensioni che sconvolgono il pianeta. Senza soluzione della
questione palestinese e senza la liquidazione della trincea
irachena, gli USA sanno che la regione, lungi dall'essere
normalizzata, come si sperava con le sceneggiate di Oslo e
con la tentata uccisione sul nascere dell'Intifada, sar�
fonte di sempre pi� forti destabilizzazioni e i risultati
che ci si era aspettati dalla guerra del Golfo potranno
essere del tutto vanificati.

Di questo parlo con un padre nobile della Resistenza
palestinese, Shafiq el Hout, segretario generale dell'OLP
in Libano, che nel 1992 si dimise in protesta contro le
disponibilit� negoziali di Arafat, ma non venne mai
sostituito e, dunque, riveste tuttora questa carica. La sua
autorit� si esercita sulla regione da Beirut ai confini
nord del paese, dominio delle sinistre palestinesi, ma �
contrastata nei campi di Sidone e Tiro, dove resiste
l'egemonia arafattiana. La forza delle sinistre di FPLP,
FDLP, Saika, PC, e della neonata Fatah-Intifada, maggiore
in Libano che non in Palestina, si fonda da un lato sulla
maturazione politica delle fasce vissute in ambiente
metropolitano, dall'altro sulla delusione provocata ai
400.000 profughi del Libano dall'accantonamento da parte di
Arafat della questione "ritorno" durante i negoziati di
Oslo. Questione tornata prepotentemente alla ribalta grazie
all'Intifada e ai recenti collegamenti tra le due comunit�,
in esilio e in patria, ressi possibili dalla telematica (e
i profughi invocano computer) e che stanno sviluppando un
forte senso unitario dopo decenni di oblio.

L'OLP

Shafiq el Hout esordisce dicendo con una certa
soddisfazione di avere 16 anni pi� dello Stato israeliano.
"Avevo un passaporto palestinese di prima del 1948, ne
ricordo il numero: 202083. Mi venne confiscato dagli
israeliani quando arrivarono qui nel 1982. Vi ringrazio di
essere qui a sostenere i diritti di un popolo povero, non
come quello di Manhattan, a cui tutti pensano e a cui anche
noi abbiamo espresso profonde condoglianze. Noi palestinesi
non abbiamo mai invaso nessuno, mai mosso guerra a nessuno,
fino a quando non ci siamo accorti che la nostra terra era
stata data ad altri. L'aggressivit� israeliana e
statunitense � determinata anche dal riemergere, grazie
all'Intifada, della questione del ritorno a casa di 4
milioni di palestinesi. Dicono che non c'� posto, per�
invitano tutti gli ebrei del mondo a immigrare. Il fatto �
che con il nostro ritorno, anche solo parziale, finirebbe
il dominio razzista e cambierebbero tutti gli equilibri. In
Palestina come in Medio Oriente. Avevamo offerto varie
soluzioni. Nel 1974 lo stato unico, laico israelo-
palestinese. Fu respinto. Poi, ai termini della risoluzione
ONU 181, due stati in Palestina, uno ebraico e uno
palestinese, per noi un enorme sacrificio visto che ci
avevano lasciato appena il 22% della Palestina storica.
Niente da fare. Ora gli USA usano il terrorismo per
staccare i paesi arabi da noi, dall'Iraq e dalla Siria,
lasciandoci magari alcuni bantustan (il famoso 40% del 22%
attuale). Israele con Sharon, ha una strategia di
spopolamento attraverso le stragi, il blocco economico, la
blindatura dei villaggi, l'impossibilit� di vivere.
Svuotare i territori occupati col terrore, come ai tempi in
cui Begin, Shamir e Sharon facevano saltare i villaggi con
dentro gli abitanti. Disperderci nel mondo. Un popolo senza
terra per una terra senza popolo, come diceva Herzl.
L'attualizzazione della questione "ritorno" ha reso tutto
questo molto pi� difficile. Per cui l'accelerazione di
oggi, che per� preoccupa gli USA per le ripercussioni che
potrebbe avere nei paesi arabi vassalli. Ecco una bella
contraddizione tra imperialismi alleati, o tra imperialismo
e colonialismo. Con Sharon che d� del bin Laden ad Arafat e
Bush che lo riceve con tutti gli onori alla Casa Bianca.

D) Ancora molti, anche a sinistra, credono che la via per
evitare la catastrofe generale, e forse finale, avvicinata
dagli attentati in Usa, sia la ripresa delle trattative, il
ritorno ad Oslo:
R) L'intifada non la pu� fermare neanche Arafat. Del resto
la presa in giro degli incontri e delle trattative � ormai
manifesta. Se non sono riusciti a tirare fuori
assolutamente niente per noi in 8 anni, figuriamoci col
clima di adesso e con Sharon. E' stato ingenuo fin
dal'inizio Arafat, ad accettare questi negoziati. Negoziati
che hanno prodotto quanto si vede oggi nei territori
occupati.. Noialtri avevamo voluto dare una chance ad
Arafat. Dovrebbe ormai aver capito quanta fiducia meritino
USA e Israele. E pensare che Arafat viene chiamato
terroriusta, quando a pochi metri da qua, sotto i miei
occhi, Sharon ha massacrato 3000 persone. Se ci rapportiamo
alla popolazione USA di 250 milioni, noi abbiamo avuto
45.000 morti. Io sono un apolide da mezzo secolo. Ora lo
sono anche mio figlio e mio nipote. Fino a quando un popolo
pu� sopportare questo?

D) Una via d'uscita dalla morsa tra la soluzione finale di
Sharon e la colonizzazione perpetua di Bush? E gli
interessi USA nei paesi del petrolio, messi a rischio
dall'assolutismo israeliano?
R) Finch� verranno adoperati due pesi e due misure sui
diritti umani e sul terrorismo ci saranno guerra e
terrorismo, non solo in Palestina, ma per tutto il mondo.
Non ci illudiamo sui paesi arabi cui gli USA, con la
campagna antiterrorismo, forniscono strumenti ed alibi per
la repressione interna. Fino a dieci anni fa, prima della
guerra del Golfo, poteva esserci un certo equilibrio tra
interessi USA e interessi indipendenti dei regimi arabi.
Oggi non pi�. A parole i regimi chiedono che si agisca per
i diritti palestinesi, ma ipocritamente, per paura dei loro
popoli. Prima di cedere alle masse, tenteranno ogni forma
di repressione. Non vedo nessun governo del petrolio che
non sia amico e vassallo degli USA. Farebbero guerra a noi
piuttosto che urtare gli USA. Gli arabi non vogliono bere
il petrolio, lo vogliono vendere, e vendere a chi ha i
soldi.

D) Ma pare che Bush e Powell abbiano ripetutamente tentato
di frenare Sharon.
R) Comunque prevalgono in questa classe dirigente senza
saggezza e senza cultura gli automatismi irrazionali. Il
cowboy � caduto dal cavallo e ora deve risalire e
riconquistare un'immagine forte. I termini sparati per
aprire la strada alle traiettorie dei missili erano
"terrorismo" e "guerra". Parole astratte, che si possono
riempire di qualsiasi cosa, come gli assalti ai paesi di
cui si afferma apoditticamente che avrebbero ospitato, o
appoggiato terroristi: Afghanistan, Iraq, Siria, il Libano
degli hezbollah. Hanno dato del terrorista anche a me. Io
rispondo: datemi i fucili, i missili, le bombe atomiche, i
carri armati che hanno gli israeliani e io non user� pi�
n� sassi, ne giubbotti imbottiti di tritolo. Cos� sar� il
soldato della civilt� occidentale e non pi� un terrorista".

Lasciamo la sede dell'OLP, sepolta sotto le superfetazioni
mattonare in cui formicolano i dannati della terra di
Shatila, tra rigagnoli fognari e ragnatela pencolanti di
fili elettrici, tra muri butterati di colpi della strage e
della successiva "guerra dei campi". Raggiungiamo il corteo
palestinese nella ricorrenza del peggiore atto terroristico
dalla seconda guerra mondiale: 3000 persone uccise a vista,
sventrate, scuoiate, affettate, appese per le viscere.
Sventolano centinaia di bandiere delle varie
organizzazioni, pi� frequenti di tutte quelle gialle col
fucile degli hezbollah. Si finisce sulla fossa comune dei
3000, fino a ieri, quando il sindaco hezbollah della
periferia sud l'ha fatta ripulire, una discarica. Piantiamo
alberi di ulivo e di limone. Ci guardano con occhi fermi e
facce segnate le superstiti di Sabra e Shatila. Le madri e
mogli di terroristi.

(Questo articolo e' di prossima uscita su "L'Ernesto":
http://www.lernesto.it )

---

Questa lista e' curata da componenti del
Coordinamento Nazionale per la Jugoslavia (CNJ).
I documenti distribuiti non rispecchiano necessariamente
le posizioni ufficiali o condivise da tutto il CNJ, ma
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