Jugoinfo


In merito alle campagne di disinformazione strategica e repressione avviate in Montenegro attorno alla recente adesione alla NATO ed alle ultime elezioni truccate per poterne garantire la vittoria al clan mafioso filo-occidentale già al potere da vent\'anni:

Il Montenegro in bilico (rassegna JUGOINFO 12.10.2016)
https://it.groups.yahoo.com/neo/groups/crj-mailinglist/conversations/messages/8601

Il Montenegro tra \"mondo libero\" e Cremlino (rassegna JUGOINFO 16.10.2017)
https://it.groups.yahoo.com/neo/groups/crj-mailinglist/conversations/messages/8604

Roma sostiene l\'ingresso del Montenegro nella Nato (PandoraTV 15 Febbraio 2017)

Montenegro, stretta sull\'opposizione per il presunto golpe anti-Đukanović (F. Martino /OBCT/ Radio Capodistria, 16 febbraio 2017)
Sale la tensione in Montenegro, dove il parlamento ha privato ieri dell\'immunità due dei leader dell\'opposizione, accusati di aver partecipato al presunto golpe anti-Đukanović dello scorso ottobre. Francesco Martino (OBCT) per il GR di Radio Capodistria...
Fake news recycling’: Russian Embassy calls out UK media over ‘Montenegro coup plot’ report (RT, 20 Feb, 2017)
The Russian Embassy in London has rejected as pure innuendo a report in The Telegraph which claimed Moscow had conspired to overthrow Montenegro’s government during the 2016 poll, describing the report as recycled “fake news.”...

« Coup d’état » au Monténégro : un message adressé à Donald Trump ? (par Srdjan Janković, Radio Slobodna Evropa, 19.2.2017.)
Mi-février, le Monténégro faisait, bien étrangement, la Une des médias britanniques, qui publiaient des « révélations » sur la mystérieuse tentative de putsch pro-russe du 16 octobre. Il semble surtout que Londres ait profité de l’occasion pour envoyer un message à Washington. Décryptage...

Theresa May promette di difendere i Balcani dall\'aggressione russa al vertice UE (Sputnik, 10.03.2017)
Al vertice UE il premier britannico Theresa May ha accusato Mosca di essere coinvolta nella cospirazione per assassinare l\'ex primo ministro del Montenegro e nella diffusione di notizie false nei Balcani. La May ha esortato i colleghi europei a serrare i ranghi nei Balcani occidentali per proteggere la regione dalla pericolosa influenza russa...
https://it.sputniknews.com/politica/201703104183659-Londra-UK-Russia-Montenegro-cospirazione-geopolitica/

Il Montenegro sotto occupazione come nel 1941 (rassegna JUGOINFO, 24 maggio 2017)
1) STOP NATO 2017! Contre-Sommet le 24-25 mai 2017 à Bruxelles
2) ИНТЕРВЈУ СА М. БУЛАТОВИЋЕМ: Враћам се да се борим против нових фашиста из НАТО-а / VIDEO (Sputnik 20/5/2017)
3) Montenegro defies democracy by ratifying NATO membership without referendum – Moscow (RT, 29 Apr, 2017)
4) Interview with Marko Milacic (Sputnik, 30.04.2017)
5) NATO mission creep on road to Russia reaches Montenegro (Danielle Ryan / RT, 30 Apr, 2017)
6) Montenegro: La lutte continue contre l\'adhésion à l\'Otan (Global Research / ALERTE OTAN, N°64-1er trimestre 2017)
https://it.groups.yahoo.com/neo/groups/crj-mailinglist/conversations/messages/8711

Appel Montenegro
https://it.groups.yahoo.com/neo/groups/crj-mailinglist/conversations/messages/8721

Montenegro: la neutralité du Montenegro, seule issue durable (ALERTE OTAN N°65 - 2e trimestre 2017)
https://it.groups.yahoo.com/neo/groups/crj-mailinglist/conversations/messages/8745


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http://www.investigaction.net/fr/marko-milacici-ladhesion-de-mon-pays-a-lotan-le-fait-dun-systeme-mafieux/

Marko Milacici: « L’Adhésion de mon pays à l’OTAN : le fait d’un système mafieux »

VLADIMIR CALLER, 55 Oct 2017


Quel intérêt militaire, stratégique, géopolitique pourrait avoir pour l’OTAN l’adhésion du Monténégro, ce petit pays avec une population bien moindre que celle de de Bruxelles et qui, quelques temps après son indépendance de la Serbie-Monténégro, ne disposait pas d’une armée digne de ce nom ? Pourtant, ce 5 juin, ce pays est devenu, grâce aux pressions du Pentagone, de l’UE (en particulier de l’Allemagne qui déjà en 2010 avait dirigé une mission monténégrine dans le cadre des opérations de l’OTAN en Afghanistan), le 29èmemembre de l’Alliance Atlantique. Pour y voir un peu plus clair, Le Drapeau Rouge a cru utile de poser quelques questions à Marko Milacici, fondateur du Mouvement « Pour la neutralité du Monténégro » et activiste infatigable du combat contre les projets expansionnistes de l’OTAN dans les Balkans.


Le Drapeau Rouge. – Comment expliquez-vous la décision de votre gouvernement d’adhérer à l’OTAN ?

Marko MILACICI.- Cette décision représente seulement celle du gouvernement actuel du Monténégro – au pouvoir depuis trois décennies, mais pas la volonté du peuple. Ce gouvernement n’est pas légitime, donc celle d’adhérer à l’OTAN ne l’est pas non plus. Le gouvernement actuel a été formé après le processus électoral le plus irrégulier de notre histoire. Le public international doit savoir que le régime a annoncé, le jour-même des élections, que le pays était attaqué, qu’un coup d’Etat était en cours. Une chose impensable dans un pays normal, mais cela s’est passé le jour des élections au Monténégro. Et à ce jour, plus de huit mois plus tard, on ne nous a toujours pas fourni de preuve concrète à l’appui de ce soi-disant complot. À cause de cela, le parlement est à moitié vide, les représentants de l’opposition boycottant l’institution, et nous ne pouvons de processus démocratique au Monténégro.

La décision du gouvernement d’adhérer à l’OTAN est l’acte d’un petit groupe de personnes, qui obéissent à l’autocrate, sept fois Premier ministre, Milo Đukanović, qui a un intérêt personnel dans cette décision. Qui sont les nouveaux partenaires de l’OTAN au Monténégro ? Le gouvernement monténégrin dirige le pays sur le modèle d’une mafia modernisée. C’est un système mafieux qui – afin de préserver le pouvoir et les privilèges d’un petit groupe de gens autour de Đukanović – s’est emparé des institutions et les utilise comme une façade.

Derrière cette façade, c’est le crime organisé qui se dissimule. Il y a des élections, mais elles sont truquées. Il y a des institutions, mais elles sont privatisées. Il y a la liberté d’expression, mais si vous critiquez le Premier ministre et ses copains, vous resterez sans travail, vous recevrez des menaces, vous mettrez en danger la sécurité de votre famille, et vous pourriez être battu ou même tué. Si vous critiquez le régime, vous pouvez finir en prison. C’est ce qui m’est d’ailleurs arrivé récemment.

Ceci n’est pas un hasard. L’OTAN n’est pas intéressée par des sujets comme l’Etat de droit et des choses comme ça. Pour elle, la seule chose qui compte, ce sont la géopolitique et le renforcement des intérêts occidentaux, sous la conduite de Washington et de l’oligarchie militaro-financière. Pour l’OTAN, le plus important, c’est l’obéissance et la loyauté. Plus que de tout, elle a peur de ce que Noam Chomsky a appelé la « désobéissance réussie ». Donc, son plus grand ennemi, c’est la souveraineté.

 Le DR.- Quel est, à votre avis, le niveau du soutien pour cette décision parmi la population, ainsi que parmi les divers partis et mouvements politiques au Monténégro ?

M.M.- Une étude secrète du gouvernement qui nous est parvenue il y a quelques années montre qu’une majorité des citoyens monténégrins sont contre l’OTAN. Pendant des années, nous avons combattu de toutes les manières possibles pour que cette décision ne soit prise qu’après un référendum, mais les autorités s’y sont opposé, pour une seule raison : la peur de la volonté des citoyens. Il y a dix-huit ans, l’OTAN a bombardé le Monténégro et maintenant nous devrions y adhérer. Ceci est une des raisons pour lesquelles les citoyens ne veulent pas adhérer à l’OTAN. Les partis et mouvements opposés à l’OTAN ont essayé de lutter contre l’adhésion avec des arguments politiques, économiques et sécuritaires, mais les médias contrôlés par les autorités, c’est-à-dire la majorité des médias, ont joué un rôle-clé, en soutenant l’OTAN. La plupart des partis politiques ont soutenu le référendum, même ceux qui sont des supporters déclarés de l’OTAN. Nombreux sont leurs électeurs qui s’opposent toujours à l’OTAN et qui étaient pour une prise de décision par référendum, ce qui n’est pas arrivé.

Les pays membres de l’OTAN, mais aussi les non-membres, doivent comprendre qu’entraîner le Monténégro dans l’OTAN en utilisant des individus douteux ne peut que déstabiliser notre pays, ce qui est d’ailleurs d’arriver en l’instant-même. La méthode d’élargissement de l’OTAN quitte la sphère politico-légale pour entrer dans un processus de manipulation des institutions et représente une agression politico-légale contre le Monténégro.

Le Monténégro fait face à un impact double et puissant. L’impact de l’extérieur provient de l’OTAN et de ce conglomérat de force brutale et mortelle. D’autre part, l’impact de l’intérieur vient des trois décennies de règne du régime de Milo Đukanović, inextricablement lié à la clique criminelle et mafieuse. Nous sommes, pour ainsi dire, entre le marteau et l’enclume, les deux étant antidémocratiques et criminels. L’impact global est représenté par Washington, tandis que le local l’est par Podgorica. La pression est immense. Seule une solution durable pour le Monténégro, qui garantisse une stabilité à long terme, la prospérité et la paix, est la neutralité. Pas seulement pour le Monténégro, mais pour les Balkans dans leur ensemble. La neutralité est une valeur pour laquelle nous devons lutter et, comme l’a dit Damir Niksic, un intellectuel de Sarajevo, nous devons nous battre pour elle comme nous nous battons pour la préservation de la forêt vierge en Amazonie. Le combat pour la neutralité et contre l’OTAN est une question existentielle. Etre ou ne pas être pour la région entière, et même au-delà, pour le monde.

Le DR.- Quel est le rôle politique de l’Union européenne dans cette décision ?

M.M.- Les représentants officiels de l’UE au Monténégro soutiennent ce régime criminel, mais sont restés à l’écart durant le processus d’intégration à l’OTAN. Comme chacun le sait, il y a des pays membres de l’UE, mais qui ne sont pas membres de l’OTAN. L’accord de Lisbonne a été modifié lors de l’intégration de l’Irlande dans l’UE, parce que les Irlandais ne voulaient pas adhérer à l’OTAN et voulaient que l’UE leur garantisse ce droit. L’UE peut donc éventuellement garantir la neutralité militaire de ses nouveaux membres.

Le DR.- Avec l’adhésion du Monténégro, la quasi-entièreté du côté nord de la Méditerranée, du détroit de Gibraltar à la Turquie, devient une zone OTAN. Ne pensez-vous pas que ce processus tend à consolider la prééminence du couple israélo-américain dans la région, en particulier en Syrie ?

M.M.- Je suis sûr que l’OTAN s’est emparée du Monténégro à cause de ses intérêts méditerranéens. Avec l’adhésion du Monténégro, l’OTAN a le plein contrôle du côté européen de la mer Méditerranée. Nous verrons dans le futur quels sont ses intérêts prioritaires, mais actuellement la Syrie ressemble à un objectif. Si nous parlons du potentiel militaire monténégrin, il est plutôt faible, assez insignifiant pour une organisation comme l’OTAN. Les intérêts territoriaux me semblent donc primordiaux.

Le DR.- Que se passe-t-il avec la Macédoine ? Pensez-vous qu’elle est la prochaine cible de l’OTAN ?

M.M.- Absolument. Lors de notre récent voyage, la « Caravane du référendum », pour demander un vote sur l’accession du Monténégro à l’OTAN, nous avons visité la Macédoine et nous avons eu plusieurs rencontres avec des partis politiques et des individus à propos de l’OTAN. Nous avons remarqué que la situation est très similaire à celle au Monténégro il y a quelques années. Et depuis, le nouveau gouvernement macédonien a annoncé qu’il intensifierait ses efforts pour adhérer à l’OTAN. Là aussi, les citoyens sont divisés sur la question, comme au Monténégro. On assiste à la même méthode, que j’appellerais           «ukrainisation».

Le DR.- Ne pensez-vous pas que, dans une certaine mesure, l’adhésion du Monténégro à l’OTAN est un des derniers chapitres du vieux projet occidental de démantèlement de la Yougoslavie ?

M.M.- Quand je réfléchis à notre histoire récente, depuis que la Yougoslavie a commencé à s’effondrer, je dois répondre affirmativement à votre question. Je peux le dire au nom d’un très grand – et toujours plus grand – nombre de personnes de toutes les anciennes républiques yougoslaves. Au Monténégro, cette adhésion s’est produite de cette manière, dans d’autres pays, elle a pris d’autres formes, mais le fait est que, à présent, trois des six anciennes républiques sont membres de l’OTAN, tandis qu’une autre – la Bosnie-Herzégovine – est un protectorat de l’OTAN, comme l’auto-proclamée république du Kosovo.

Une question se pose : pourquoi le Monténégro est-il important pour l’OTAN ? Ils disent ouvertement qu’il s’agit de compléter un puzzle, d’achever une mosaïque. Autrement dit, pour compléter la militarisation des Balkans. Mais il y a quelque chose d’autre qui est important : le Monténégro est, je pense, la dernière étape avant la Serbie, dont l’adhésion achèverait l’intégration et la militarisation totale des Balkans dans l’OTAN. La Croatie et l’Albanie en sont membres, comme la Slovénie. La Bosnie-Herzégovine est un protectorat, comme le Kosovo. Pour le moment, le Monténégro est utilisé comme un outil contre la Serbie, mais aussi contre la Russie. C’est leur modus operandi. Taiwan est antichinois, l’Ukraine est antirusse, comme on prévoit sans doute de rendre Belarus.

L’agenda est clair : ils suscitent des divisions nationales, soutiennent des régimes antidémocratiques qui leur servent de marionnettes et en font des républiques bananières. Ces pays renoncent à leur souveraineté et sont colonisés par le libéralisme par la dérégulation, la désindustrialisation et la privatisation absolue. À son tour, cela plonge ces pays dans la misère, ce qui permet d’en accroître le contrôle.

 

Propos recueillis par Vladimir Caller

SOURCE: Le Drapeau Rouge




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(english / français / italiano / srpskohrvatski)

Testi di Zivadin Jovanovic 2015-2017

1) 29. Congress of the Communist Party of China / Da li je predsednik Kine najmoćniji čovek na svetu (2017)
2) Pace e sviluppo (2017)
3) Democrazia significa libertà, uguaglianza e informazione neutrale (2016)
4) Cinque anni dopo l’accordo di cooperazione tra Cina e Paesi Europei Centro-Orientali. Notevoli Risultati (2016)
5) La migration des peuples est la conséquence de la voracité de l’interventionnisme (2016)
6) Ukraine and beyond – reminding notes (2015)
7) FLASHBACK: << KOSOVO WILL BE PRECEDENT >> (ZIVADIN JOVANOVIC 1999)


See further texts and links on our website / Si vedano molti altri testi e collegamenti alla nostra pagina:

Vedi anche:

BEOGRADSKI FORUM 2017, RELAZIONE INTRODUTTIVA:
Tekst pripremljenog govora Zivadina Jovanovica za skupstinu Beogradskog Foruma 28. januara 2017.
I VIDEO DI ALCUNI DEGLI INTERVENTI:
Видео излагања са Годишње скупштине Беофорума 28.1.2017.
http://www.beoforum.rs/godisnje-skupstine-beogradskog-foruma-za-svet-ravnopravnih/840-video-izlaganja-sagod-skupstine-beoforuma-2017.html


=== 1 ===

( About the outcomings of the 29. Congress of the CPC see also / Sugli esiti del 19.mo Congresso del PC cinese si veda anche: 
Il Partito Comunista Cinese allo specchio (di Diego Angelo Bertozzi e Francesco Maringiò per Marx21.it, 24 Ottobre 2017)

Congratulations to china (Beogradski Forum, 25 October 2017)

Da li je predsednik Kine najmoćniji čovek na svetu (Beogradski Forum / Sputnik 23.10.2017.)
„Novi Sputnjik poredak“ analizira najznačajniji politički događaj u svetu, 19. Kongres Komunističke partije Kine.
Šta je kineski predsednik Si Đinping poručio i Kini i čitavom svetu? Zašto ga Rotšildov „Ekonomist“ proglašava za najmoćnijeg čoveka na svetu i zašto zabrinuto konstatuje da (zapadnom) svetu Si ništa dobro neće doneti? Kako će juan srušiti američki dolar i da li će time biti srušen i najvažniji stub američke moći? Odgovore na ta pitanja će u razgovoru sa Nikolom Vrzićem potražili su bivši ministar spoljnih poslova SR Jugoslavije Živadin Jovanović i dugogodišnji dopisnik beogradskih medija iz Pekinga Milorad Denda...

In the eve of the 19th CPC Congress: CHINA TO STAY THE PILLAR OF PEACE AND DEVELOPMENT 
Zivadin Jovanovic, President of the Belgrade Forum for a World of Equals / President of the Silk Road Connectivity Research Center, 13 October 2017


=== 2 ===


Pace e sviluppo

5 Ottobre 2017

di Zivadin Jovanovic | da civg.it

Zivadin Jovanovic è Presidente del Forum di Belgrado per un Mondo di Eguali e del “Centro di Ricerca sulla Connettività della Silk Road (La Strada della Seta)”

\"Non ci può essere uno sviluppo sostenibile senza pace e pace senza sviluppo sostenibile\" (Preambolo dell\'Agenda ONU 2030 per lo Sviluppo Sostenibile)

L\'economia mondiale ha generalmente superato le conseguenze delle crisi finanziarie che hanno avuto inizio nel 2008, ma è ancora di fronte a incertezze derivanti dalla debole crescita del PIL mondiale. Alcune nuove misure protezionistiche, sanzioni e altre misure unilaterali, in generale, hanno ostacolato la crescita degli investimenti commerciali e transfrontalieri. La cooperazione globale di partenariato e gli sforzi coordinati necessari per lo sviluppo sostenibile sono stati ostacolati da approcci e decisioni unilaterali di alcuni paesi. Il perseguimento dell\'unilateralismo e dell\'isolamento in un momento come questo ed in un mondo multipolare e globalizzato non può essere utile per nessun paese. Tale atteggiamento, qualunque motivazione abbia, non potrà aumentare i vantaggi del rapido progresso delle innovazioni e delle nuove tecnologie numeriche. L\'apertura, l\'uguaglianza, il partenariato e la cooperazione reciprocamente vantaggiosa sono il futuro per il mondo intero e per ogni paese in particolare.

Nell\'ambito delle relazioni politiche si osservano due tendenze. In primo luogo, un cambiamento profondo e storico della correlazione delle forze a livello globale a favore di un sistema mondiale multipolare, basato sul pieno rispetto dei principi fondamentali del diritto Internazionale, innanzitutto il principio di uguaglianza sovrana di tutte le nazioni ed integrità territoriale di tutti gli stati. Questo comprende il principio della non interferenza negli affari interni, la libertà di scelta dei sistemi sociali interni e il principio di una soluzione di tutte le controversie con mezzi pacifici, vale a dire attraverso il dialogo. Ed esclude ogni dominio, o gerarchia tra i paesi sovrani, l\'uso della forza o la minaccia di uso della forza. La seconda tendenza è rappresentata da forze che stanno essenzialmente cercando di salvaguardare il mondo unipolare, la politica di dominio e l\'interventismo militare. Esse credono ancora nel loro \"eccezionalità\" e praticamente si aspettano che tutti siano tenuti a rispettare i loro \"interessi nazionali\" in qualsiasi angolo del mondo; ma loro non sono tenuti a rispettare gli interessi di nessun paese, persino all\'interno delle frontiere internazionalmente riconosciute.

La lotta per la pace e la lotta per lo sviluppo economico, sociale e culturale sono strettamente interconnesse e devono essere perseguite attivamente. \"Abbiamo bisogno di una risposta globale che affronti le cause di conflitto ed integri la pace, lo sviluppo sostenibile ed i diritti umani in modo olistico - dalla concezione all\'esecuzione\" (UN SG Antonio Guterres, 24 gennaio 2017). Uno  sviluppo economico sostenibile e inclusivo, un\'occupazione decente, in particolare l\'occupazione di giovani qualificati, il benessere delle persone in generale sono la migliore prevenzione contro qualsiasi tipo di estremismo, di disordini o conflitti. Paesi e regioni che godono di una crescita economica sostenibile difficilmente possono diventare fonte di migrazioni massicce. La stabilizzazione del processo di pace, il ritorno dei rifugiati e degli sfollati e la riconciliazione post bellica dipendono fortemente dalla rapidità della ricostruzione economica.

La Belt and Road Initiative (BRI) Cinese, progetto mondiale multidimensionale, modello vincente di cooperazione e di pace ed amicizia tra le persone, offre un\' ispirazione fondamentale per il migliore approccio pratico della comunità mondiale alle sfide della crescita economica globale, della comprensione reciproca e del rafforzamento della pace. Ciò spiega perché i richiami e le idee da parte della Cina vengano seguite con molta attenzione in tutti i forum internazionali e regionali. Così è stato in occasione del recente vertice dei leader del G20 ad Amburgo, in Germania, a cui ha  partecipato anche il presidente della Repubblica Popolare Cinese Xi Djinping. La Cina ha ricevuto il riconoscimento di tutti gli altri leader per il suo contributo ai risultati del G20, in particolare come paese ospitante del Vertice dei Leader del G20 di Hangzhou e per la presidenza del 2016. Inoltre, una serie di intuizioni cinesi hanno trovato un adeguato spazio nei principali documenti del G20 di Amburgo.

Il punto di svolta del G20. Una delle immagini più evidenti della profondità e della portata dei cambiamenti globali nei rapporti mondiali è il ruolo crescente del G20 nelle relazioni economiche mondiali. Il G20 comprende le economie più sviluppate e quelle emergenti, compresi tutti i paesi membri del G7 e del BRICKS, nonché tutti e cinque i membri permanenti della ONU SC. Inoltre, le sue conferenze sono regolarmente frequentate dai più alti rappresentanti delle organizzazioni internazionali competenti quali l\'ONU, l\'ECOSOC, l\'UNCTAD, l\'IBRD, il FMI, l\'OCSE, l\'OMC, l\'OMS, il WFO ed altri. Così il G20 è diventato il forum principale per la cooperazione economica internazionale, il dialogo ed il coordinamento degli sforzi volti a conseguire una crescita economica e una governance sostenibile e inclusiva. L\'uguaglianza e la dignità degli esseri umani, la disoccupazione, le esigenze sociali, umanitarie, educative, sanitarie e culturali delle persone sono tra le più alte priorità del G20. Forse questioni cruciali di pace e stabilità possono non essere formalmente incluse nelle agende del G20, ma non sono mai state trascurate e possono essere considerate uno stretto collegamento tra la pace e lo sviluppo.

La storia, compresa quella recente, mostra che molti conflitti, aggressioni e guerre derivano da un chiaro contesto geo-economico che provoca conseguenze negative sulle prospettive di sviluppo e benessere delle persone. Non è vero che alcune guerre recenti siano state provocate per stabilire il controllo sull\'energia o su altre risorse naturali ed economiche!  Al contrario, la pace e la stabilità sono precondizioni per lo sviluppo, la prosperità e la dignità umana. Il ruolo del G20 nel tracciare la strada e il meccanismo per salvare il mondo dalla crisi economica e finanziaria mondiale del 2008 è stato il punto di svolta storico verso il mondo della partnership, dell\'uguaglianza e dell\'ordine multipolare delle relazioni internazionali.

Il vertice dei leader del G20 di Amburgo (7-8 luglio 2017) ha adottato una serie di documenti che riflettono la realtà dell\'economia mondiale, definendo i principali obiettivi e le responsabilità dei paesi membri e delle organizzazioni internazionali nel processo di attuazione. Il documento chiave intitolato \"Dichiarazione dei Leader del G20: Formare un Mondo Interconnesso\" (1) afferma che \"uno sviluppo forte, sostenibile, equilibrato e inclusivo resta la massima priorità del G20\". Riconosce che i benefici derivanti dal commercio internazionale e dagli investimenti \"non sono stati sufficientemente condivisi\" e ha chiesto che la politica di \"maggiore inclusività, correttezza e parità\" debba essere approfondita in modo più efficace. In alcuni documenti e discorsi del Vertice, le richieste di politiche \"centrate sulla popolazione\" sono caratterizzate in modo prominente, riflettendo così la volontà di attenuare la sfiducia tra le élites e il pubblico, particolarmente caratteristica dell\'Europa, nonché di porre fine ai crescenti divari socioeconomici tra società, paesi, regioni e continenti.

E\' stato salvaguardato il consenso sul principio del libero scambio e degli investimenti transfrontalieri, nonché sul continuare \"a combattere il protezionismo\". Alcune differenze tra gli approcci degli Stati Uniti ed il resto delle 19 delegazioni hanno portato a una compromissione della proposta originaria così che la formulazione finale del relativo capitolo nella Dichiarazione recita: \"Teniamo i mercati aperti rilevando l\'importanza di reciproci e reciprocamente vantaggiosi scambi commerciali e di investimenti e del principio della non discriminazione e continuiamo a combattere il protezionismo, comprese tutte le pratiche commerciali sleali e riconosciamo il ruolo degli strumenti legittimi di scambio a questo proposito” (in grassetto ZJ).

Gli USA si sono ritirati dall\'accordo di Parigi. Nella Riunione del Vertice del G7, tenutasi il 26-27 maggio 2017 a Taormina, in Sicilia, Italia, gli USA hanno annunciato di essere in fase di revisione delle proprie politiche sul cambiamento climatico e dell\'accordo di Parigi e quindi non sono in grado di aderire al Consenso del G7 su questi temi. Altri membri del G7, oltre all\'UE, hanno ribadito il loro forte impegno per attuare rapidamente l\'accordo di Parigi.

All\'Incontro del Vertice del G20 ad Amburgo, gli USA hanno annunciato formalmente la decisione di ritirarsi dall\'accordo di Parigi. Di conseguenza, gli Stati Uniti cesseranno immediatamente l\'attuazione del loro attuale contributo determinato a livello nazionale e hanno affermato il loro forte impegno verso un approccio che abbassi le emissioni, sostenendo la crescita economica e migliorando le esigenze di sicurezza energetica. È stato aggiunto che gli USA si impegnano a lavorare a stretto contatto con altri paesi per aiutarli ad accedere ed \"utilizzare i combustibili fossili in modo più pulito ed efficiente e contribuire a distribuire fonti energetiche rinnovabili ed altre energie pulite, data l\'importanza dell\'accesso all\'energia ed alla sicurezza nei loro contributi definiti a livello nazionale ”.

I Leader degli altri membri del G20 hanno preso atto della decisione americana, ribadendo il loro forte impegno per l\'accordo di Parigi e la sua piena attuazione.

L\'adozione unilaterale di tale decisione porta enormi conseguenze su piani diversi. Innanzitutto, difficilmente può dirsi vantaggiosa per i cittadini statunitensi, mentre è certamente dannosa dal punto di vista degli interessi della comunità mondiale, cioè gli esseri viventi del Pianeta, in generale. La leadership di qualsiasi paese è naturalmente tenuta a prestare attenzione agli interessi del proprio paese, ma certamente non a scapito o danneggiando gli interessi di altri paesi o del resto del mondo. Questa decisione unilaterale ha portato ad alcune interessanti domande, come ad esempio: quale messaggio l\'\"eccezionalismo Americano\" porta nell\'era del mondo multipolare? Si stanno forse ripresentando coloro che vogliono ritornare all\'epoca della pre-globalizzazione? Esiste forse, a parere di alcuni decisori, un qualunque ruolo che la mutua fiducia, la solidarietà, la prevedibilità politica e la politica basata su regole possa svolgere nelle relazioni mondiali contemporanee?

La migrazione di massa provoca discordia nell\'UE. Da qualche anno, il mondo e l\'Europa in particolare sono di fronte ad una massiccia immigrazione di rifugiati e di emigranti principalmente provenienti dal Medio Oriente e dall\'Africa. Secondo le fonti ONU, oltre 65 milioni di persone hanno abbandonato le loro case a causa di guerre, disastri naturali od estrema povertà. Solo nell\'ultimo anno più di un milione di profughi provenienti dalla Siria, dall\'Iraq e da altri paesi del Medio Oriente sono entrati nei paesi dell\'Unione europea utilizzando il cosiddetto percorso dei Balcani (Turchia, Grecia, Macedonia, Serbia, Ungheria, Croazia). Altre decine di migliaia di persone provenienti da paesi sub-sahariani ed altri paesi africani sono entrati in Europa utilizzando il cosiddetto \"percorso mediterraneo\" (via Libia, Tunisia, altri paesi del Maghreb fino in Italia ed in Spagna). Migliaia di emigrati trasportati in barche non sicure e sovraccariche hanno perso la vita in mare. L\'afflusso di profughi e migranti ha provocato diverse difficoltà nei paesi di transito e nei paesi di accoglienza. Alcuni paesi membri dell\'Unione Europea hanno eretto muri metallici lunghi centinaia di chilometri sui loro confini per impedire l\'entrata non autorizzata di migranti, altri hanno rifiutato di accettare qualsiasi quota (numero) di migranti decisa dalla sede dell\'UE a Bruxelles. La discordia all\'interno dell\'Unione Europea circa le quote dei migranti, sull\'interpretazione del concetto di solidarietà e sulle modalità per trovare soluzioni sostenibili hanno portato ad una atmosfera poco piacevole ed all\'ascesa del particolarismo e del nazionalismo.

È chiaro che il problema della migrazione su larga scala delle persone è un problema serio ed a lungo termine. La soluzione sostenibile, pertanto, richiede alcune misure urgenti ed alcune misure a medio e lungo termine. Fino ad ora l\'attenzione e le risorse sono state indirizzate a soddisfare urgenti bisogni umanitari, come l\'alloggio, la salute e le esigenze quotidiane dei migranti, tra cui decine di migliaia di bambini. Esiste la necessità di un approccio globale che sia incentrato sull\'eliminazione delle cause profonde del problema. Alcuni progressi recenti nel porre fine alla guerra in Iraq e Siria, compreso il cessate il fuoco nella Siria sud-occidentale, raggiunti a Amburgo durante il Vertice del G20, dovrebbero portare alla diminuzione del numero dei rifugiati ed alla speranza di incoraggiare il libero e sicuro ritorno alle loro case di persone provenienti da vari campi di rifugiati. Solo una soluzione negoziata, pacifica e duratura per il conflitto in Siria può porre fine al flusso di profughi provenienti da quel paese. Tale soluzione per essere sostenibile deve basarsi semplicemente sul compromesso tra le forze politiche interne, rispettando la sovranità e l\'integrità territoriale della Siria. Un simile approccio di dialogo, compromesso e pace basato sui principi fondamentali del diritto internazionale deve essere perseguito per giungere a soluzioni di tutti gli altri conflitti e problemi del Vicino e Medio Oriente, inclusi quelli della regione del Golfo e della Penisola Araba.

Devono essere fornite risorse per stimolare gli investimenti nella crescita economica dei paesi Africani, in particolare nei paesi meno sviluppati e quelli in guerra, da dove gli emigranti si stanno riversando in Libia e in altri paesi del Nord dell\'Africa (Maghreb). Il problema dell\'emigrazione massiccia dall\'Africa difficilmente sarà risolto rafforzando la presenza di polizia e di militari nel Mar Mediterraneo o sulle rive dell\'Africa Settentrionale. E più che mai necessari sono \"una crescita economica ed uno sviluppo sostenibile e inclusivo, in risposta alle esigenze ed alle aspirazioni dei paesi Africani, che contribuiscano a creare un\'occupazione soddisfacente in particolare per le donne ed i giovani, contribuendo così a affrontare la povertà e la disuguaglianza in quanto cause di migrazione \". (Partenariato del G20 con l\'Africa, centro Informativo del G20).  La Cina con la sua politica di cooperazione vincente è un esempio brillante di una partnership con l\'Africa costante e reciprocamente vantaggiosa.

Terrorismo: problema globale - strategia globale. La Strategia Globale 2006 contro il Terrorismo dell\'ONU si basa su 4 pilastri

  1. Affrontare le condizioni che favoriscono la diffusione del terrorismo
  2. Misure per prevenire e combattere il terrorismo
  3. Misure per costruire la capacità degli stati di prevenire e combattere il terrorismo e rafforzare il ruolo del sistema delle Nazioni Unite a tale riguardo;
  4. Misure volte a garantire il rispetto dei diritti umani per tutti e dello Stato di diritto come base fondamentale per la lotta al terrorismo. (A / RES / 60/288)

Tuttavia, il terrorismo internazionale continua a reclamare un alto tasso di vite umane, distruggendo  ricchezza culturale e beni economici, seminando divisione, confronto, disordine, insicurezza e persino destabilizzazione, come nel caso di ISIS. È chiaro che la Strategia Globale per ottenere risultati ha bisogno di un fronte unito e di azioni coordinate che, per motivi diversi, soprattutto geopolitici, sono finora stati insufficienti quando non totalmente assenti. L\'indebolimento del dialogo, della fiducia reciproca e del partenariato tra alcuni dei principali protagonisti internazionali, l\'utilizzo del pericolo terroristico come giustificazione per l\'espansione militare, la politica dei “due pesi e due misure” su chi sono veri terroristi e chi i \"combattenti per la libertà\" o \"l\'opposizione moderata\", l\'interventismo sotto falsi pretesti  hanno creato un ampio spazio per la crescita dell\'estremismo violento e del terrorismo internazionale. La ghettizzazione degli immigrati provenienti dai paesi Musulmani nelle città dell\'ovest, l\'aumento della disoccupazione, del nazionalismo e della xenofobia contribuiscono anche ad un ambiente favorevole all\'estremismo, alla violenza e al terrorismo.

In conclusione, va osservato che nessun paese, e neanche un gruppo ristretto di paesi, per quanto economicamente o militarmente forti, può affermare di poter sradicare le radici del terrorismo internazionale come nemico globale. C\'è la necessità di un fronte antiterroristico forte ed unito e di un coordinamento sotto gli auspici dell\'ONU. Lottare contro il terrorismo come nemico comune presume una fiducia reciproca ed una cooperazione di partenariato ad ampio spettro. Le politiche di confronto, l\'accerchiamento militare ed economico, l\'abuso della democrazia o dei diritti umani per intromettersi negli affari interni dei partner nella lotta contro il terrorismo, non possono che rafforzare il fronte dei terroristi. \"È dunque fondamentale promuovere la tolleranza politica e religiosa, lo sviluppo economico e la coesione sociale e l\'inclusione, per risolvere i conflitti armati e per facilitare il reinserimento\". (Dichiarazione dei leader del G20 di Amburgo sul Contrasto al Terrorismo, Centro Informativo del G20)

Mettere da parte le politiche di potere del passato e accettare nuove realtà è un importante presupposto per un\'eradicazione efficace del terrorismo e per assicurare una crescita economica rapida, stabile e sostenibile dell\'economia mondiale.

(1)   Altri documenti: Dichiarazione dei Leader del G20 di Amburgo sulla Lotta contro il Terrorismo; Piano di Azione di Amburgo, Piano di Azione per il Clima e l\'Energia per la Crescita; Aggiornamento di Amburgo per Portare Avanti il Piano d\'Azione del G20 nell\'Agenda del 2030; Relazione Annuale sullo Stato di Avanzamento 2017; Piano di Azione del G20 contro i Rifiuti Marittimi; Partenariato con l\'Africa; Iniziativa del G20 per l\'Occupazione della Gioventù Rurale

Traduzione di Giorgio F. per civg.it


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ORIG.: Interview: Democracy means freedom, equality and solidarity (20.12.2016.)
Zivadin Jovanovic\'s interview to the “People`s Daily” (Zhenminzhibao)



Democrazia significa libertà, uguaglianza e informazione neutrale

Scritto da Zivadin Jovanovic

Intervista rilasciata a People\'s Daily da Zivadin Jovanovic, Presidente del Forum di Belgrado per un Mondo di Eguali.

D: Molte persone sono rimaste scioccate dai risultati delle elezioni presidenziali statunitensi dello scorso novembre.  Alcuni esperti sostengono che ciò sia un difetto della liberal-democrazia. Quali sono le principali colpe o errori delle democrazie occidentali?

R: Vorrei anzitutto dire che l\'assenza di una democrazia sostanziale è attualmente il principale problema delle democrazie occidentali. La democrazia occidentale è diventata l\'opposto di cosa dovrebbe essere. Le persone che avrebbero dovuto garantire il processo democratico decisionale sono stati ridotte a una mera copertura per i gruppi di potere che \"dietro le quinte\" decidono su ogni questione rilevante, incluse le decisioni sulla pace e la guerra. La democrazia è libertà, informazione neutrale e umanesimo. In pratica, dove ritroviamo questi valori nella vita reale? Milioni di cittadini sono spiati dai loro governi, centinaia di milioni sono quotidianamente ingannati dalla falsa informazione del sistema di informazione globale, vi è, inoltre, un abuso quotidiano dei diritti umani e il terrorismo internazionale è utilizzato per promuovere il dominio imperiale e gli interessi più biechi, incrementando la disoccupazione di massa e la povertà, il degrado dell\'educazione, della cultura, la rinascita del razzismo e della xenofobia. Sono questi i valori esportati dall\'Occidente nel resto del mondo attraverso Regime change, rivoluzioni colorate e altri metodi sovversivi?

Le cosiddette istituzioni democratiche, come i parlamenti, per esempio, sono diventati semplici \"gusci vuoti\" che ripetono decisioni prese altrove anche fuori dal Paese a cui loro formalmente appartengono. Che istituzioni democratiche hanno deciso l\'aggressione della NATO alla Jugoslavia nel 1999 o dell\'Iraq nel 2003, o in Libia e in Yemen e in molti altri paesi? Quali parlamenti hanno preso decisioni sui miliardi di dollari ed euro pagati nel 2008 e nel 2009 per salvare le banche private e le compagnie di assicurazione negli Stati Uniti e in Europa? Anche se quei miliardi fossero solo moneta appena stampata le enormi perdite causate dall\'incapacità manageriale e dalla corruzione nel settore privato saranno pagate dalle future generazioni.

 

D: Nel 2016, in Europa ci sono succeduti alcuni referendum, come quello nel Regno Unito, in Ungheria, in Svizzera, in Austria e in Italia. Possiamo dire che questi eventi dimostrano la vittoria della democrazia diretta? Alcuni sostengono che questa in Europa è solamente una vittoria del populismo. Qual è la tua opinione? Qual è il limite della democrazia diretta e perché molti Paesi non hanno adottato tale sistema di voto nel passato?

 

R: Ogni referendum ha qualcosa di specifico dipendente dalla cultura, dalla tradizione, dalla storia, dalla geopolitica e dal proprio contesto. La Svizzera, ad esempio, ha una lunga tradizione di frequenti referendum e non c\'è niente di inusuale nel fatto che questa pratica continui a esistere.

Per i referendum come la Brexit, quello in Ungheria, in Italia e altri, io credo che siano una forma di rivolta nei confronti di un\'offesa sistematica dei reali bisogni e di ciò che la gente veramente vuole, nonché una reazione al prolungato crollo del tenore di vita. I risultati dei referendum sono tuttavia differenti da un Paese all\'altro, ma hanno in comune la disperazione e la sfiducia nei confronti dell\'élite, o quello che viene chiamato establishment. Tali risultati mostrano quanto l\'establishment sia alienato e lontano dalle masse di persone che si sentono spogliate e private dei loro diritti di base sia democratici che umani.

Ritengo alta la possibilità che in futuro ci possano essere simili referendum in altri Paesi.

É ancora da vedere se gli inevitabili cambiamenti del sistema disumano socio-economico corporativo liberale possano verificarsi solo tramite referendum o se sarà necessario contemplare degli approcci più complessi che coinvolgano il ritorno di potere alle istituzioni. É certo tuttavia che la burocrazia e la plutocrazia a livello nazionale e internazionale non si priveranno volontariamente dei privilegi e del potere accumulati negli ultimi decenni.

Il ritorno dei referendum è, quindi, una reazione delle masse al sistema capitalista al servizio degli interessi di una minoranza di ricchi che ignorano i legittimi interessi della maggioranza.

Il populismo come fenomeno politico non dovrebbe essere analizzato anzitutto per capire quali sono le sue cause e le sue radici? Il termine populismo è invece utilizzato dall\'establishment occidentale per conservare lo status quo, per difendere i suoi enormi privilegi dipingendo ogni domanda di cambiamento come negativa.

 

D: Molti europei sono spaventati dall\'incapacità dei leaders europei di gestire crisi come quella dei rifugiati, il terrorismo e la Brexit. Alcuni dicono che la debolezza dell\'Europa sta nell\'abuso di democrazia . In Occidente, i sondaggi mostrano una caduta fra i giovani del livello di fiducia nella democrazia. Sembra che molti pensano che sarebbe meglio avere un \"leader forte\" o un \"grande uomo\" che abbia messaggi semplici e soluzioni facili. Come vede il fallimento della democrazia occidentale?

 

R: La Brexit ha destabilizzato l\'Europa e ha aperto il Vaso di Pandora con conseguenze imprevedibili. Influenti forze politiche negli altri Paesi membri dell\'Unione europea invocano simili mosse in un futuro non troppo distante. Ad oggi, la leadership dell\'Europa non ha dato risposte convincenti riguardo il futuro comune. La crescita dei problemi legata ai rifugiati, alla migrazione di massa, all\'espandersi del terrorismo internazionale, alla disoccupazione, alle differenze socio-economiche a livello nazionale e internazionale, la lenta ripresa economica e molti altri, ha aumentato le divisioni, indebolito la fiducia reciproca, aumentato l\'egoismo e l\'euroscetticismo. Tutti questi problemi, a mio avviso, sono interconnessi e conseguenze di una crisi di sistema del capitalismo liberale e dell\'ordine mondiale unipolare.

Mentre i difensori dell\'ordine mondiale unipolare stanno perdendo terreno cresce chi sostiene un sistema mondiale multipolare, anche in Occidente, ed è sintomatico che il bisogno di un cambio parallelo del concetto di capitalismo liberale multinazionale e corporativo non è in qualche modo al centro dall\'attenzione. Non è ancora stato capito come l\'ordine unipolare e il sistema capitalista liberale corporativo siano fortemente interconnessi. Il sistema sta subendo una crisi prolungata e severa, sta disumanizzando e distruggendo le società e in parallelo destabilizzando le relazioni internazionali e alzando il profitto al di sopra di ogni valore di civiltà. É ora di guardare avanti. É necessario che al centro dell\'attenzione nazionale e internazionale tornino a esserci l\'uomo, la libertà, l\'uguaglianza e la solidarietà.

 

Zivadin Jovanovic, President of the Belgrade Forum for a World of Equals

Traduzione di Andrea C. per Forum Belgrado Italia/CIVG



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ORIG.: Five years after inception of China-CEEC Cooperation - REMARKABLE ACHIEVEMENTS (Zivadin Jovanovic – Belgrade Forum and Connectivity Research Center, 23 June 2017)
... In 2012 then Prime-minister of the People’s Republic of China Wen Jibao presented to the first summit of prime ministers of China +16 CEE countries in Warsaw, Poland, the document titled “China’s Twelve Measures for Promoting Friendly Cooperation with Central and Eastern European Countries. The document known as “Warsaw Initiative” symbolizes the beginning and foundation of multitier, long-term, strategic cooperation between China and 16 CEE countries (1+16), based on sovereign equality, mutual trust and benefits, in win win mode...
http://www.beoforum.rs/en/comments-belgrade-forum-for-the-world-of-equals/519-five-years-after-inception-of-china-ceec-cooperation-remarkable-achievements-.html


http://www.civg.it/index.php?option=com_content&view=article&id=1122:cinque-anni-dopo-l-accordo-di-cooperazione-tra-cina-e-paesi-europei-centro-orientali-notevoli-risultati&catid=2:non-categorizzato

Cinque anni dopo l’accordo di cooperazione tra Cina e Paesi Europei Centro-Orientali. Notevoli Risultati

Scritto da Zivadin Jovanovic

Sono cinque anni da quando è stato siglato l’accordo tra i paesi europei centro-orientali (CEEC) e la Cina. Nel 2012 il primo ministro della Repubblica Popolare Cinese, Wen Jibao, presentò al summit fra Cina e i 16 paesi aderenti al CEEC svoltosi a Varsavia, Polonia, un documento intitolato “Le dodici misure Cinesi per promuovere la Cooperazione con i paesi centro orientali\".

Il documento conosciuto come “L’iniziativa di Varsavia” simboleggia l’inizio e la fondazione di una cooperazione strategica di lungo termine tra la Cina e i paesi europei centro-orientali, che si basa sull’equità e il rispetto delle rispettive sovranità, fiducia e benefici reciproci. Dopo cinque anni i risultati concreti raggiunti in campo economico, hanno confermato che l’iniziativa ha portato frutti insperati. Il meccanismo cooperativo ha dimostrato di essere realistico, efficiente e in armonia con la strategia dei paesi partecipanti. Anche i paesi che non hanno aderito al protocollo di cooperazione, hanno reagito positivamente di fronte a questa sinergia e alle varie forme di incremento di reciproca comprensione e di integrazione fra l’oriente e l’occidente.

L’iniziativa lanciata dal Presidente della Repubblica Popolare Cinese Xi Jinping, One Belt One Road (OBOR), nel Settembre 2013 ha dato una grande impulso alla Cooperazione fra Cina e CEEC dando nuove dimensione e nuove opportunità. Inoltre, la OBOR, ha incentivato la cooperazione fra gli stessi Paesi della CEEC, e fra questi e gli altri Paesi che si trovano lungo la via della seta.

La collaborazione fra i Paesi della CEEC e la Cina, apre svariate opportunità:

 

-       Velocizzare la modernizzazione delle infrastrutture, in particolare ferrovie, autostrade, aeroporti, e le vie d’acqua, sia fluviali, che marittime;

-       Diminuire il divario sociale e tecnologico tra i paesi CEEC, e fra questi e i Paesi sviluppati dell’Unione Europea;

-       L’opportunità di ospitare nuove realtà economiche in Cina, che garantiscano stabilità, una costante crescita economica, nonché un ruolo di livello globale;

-       Contribuisce in generale alla cooperazione tra Unione Europea e Cina, ala luce dell’agenda strategica per la Cooperazione prevista per il 2020 fra Unione Europea e Cina;

-       Partecipare alla ripresa economica aggiornando il proprio sviluppo economico avendo riguardo per il carattere globale e multidimensionale dell’agenda OBOR.

 

La posizione geografica dei paesi della CEEC, la loro importanza economica, il loro bacino di risorse umane, da un lato, la sete di investimenti, di un’economia moderna e sviluppata e di piena occupazione, dall’altro lato, fanno si che Cina e CEEC si desiderino a vicenda. La Cina ha l’interesse a sviluppare relazioni strategiche con l’Europa (UE), aggiornare la cooperazione commerciale e gli investimenti, fare della CEEC il motore per approfondire la cooperazione fra Cina ed Unione Europea. Inoltre, la Cina è divenuta la seconda potenza economica, raggiungendo notevoli risultati nello sviluppo di nuove tecnologie e con la sua strategia che si basa sulla cooperazione con reciproci vantaggi, ha incoraggiato i Paesi CEEC ad incrementare investimenti e il commercio.

Dopo il vertice di Varsavia del 2012, se ne sono avuti altri a Bucarest (2013), Belgrado (2014), Suzhou (2015) e Riga (2016). Il prossimo summit verrà ospitato a Budapest. Ogni summit, adotta linee guida come, ad esempio, l’impostazione di documenti che stabiliscono compiti e misure concreti.

Di tutti i meeting e i relativi documenti e le varie attuazioni devono dimostrare di essere di elevata importanza sia in fase di preparazione che di aggiornamento, di modo che si rinforzi l’efficienza e il carattere pratico della cooperazione fra CEEC e Cina.

I “think tank” hanno un ruolo davvero importante nello studio approfondito e nell’analisi dei vari aspetti della cooperazione sotto l’egida dell’OBOR, cercando di individuare le migliori opzioni, prevedendo lo sviluppo le migliori condizioni per lo sviluppo. Giocano un ruolo insostituibile nel campo della promozione, diplomazia, e la connettività fra le persone. La partecipazione alle varie attività è su base volontaria.

La cooperazione fra la CEEC e la Cina, ha prodotto progressi senza precedenti nell’intensificare il dialogo politico su tutti i livelli, specialmente su quello più alto fra capi di stato e capi di governo. Seguendo la strategia delle riforme e trasformando la Cina in una potenza mondiale in campo economico e un fattore globale delle relazioni internazionali. Così, per essere partner della Cina ed instaurare con lei un dialogo, i leader della CEEC, non devono solamente migliorare gli aspetti economici della cooperazione ma anche, rinforzare la loro reputazione internazionale, e contribuire alla costruzione di un mondo multipolare, che sta venendo alla luce grazie all’enorme contributo della Cina. A questo proposito, l’adozione di protocolli volti a costruire una strategica relazione fra la Cina e i paesi CEEC è di particolare importanza la stabilità della cooperazione e la base per condividere future relazioni e processi.

In parallelo, noi assistiamo quotidianamente alla vigorosa intensificazione della cooperazione e lo scambio fra popoli. Non vi è solo la crescita delle delegazioni ufficiali e degli uomini d’affari, vi sono anche quelle fra artisti, scienziati, gruppi di danza, turisti, giornalisti e molti altri aumentano costantemente i contatti scambiandosi informazioni, cultura, amicizia. Comprensione reciproca, dialogo e cooperazione economica, da un lato, e l’intensificazione dello scambio e dell’amicizia fra popoli, hanno fatto si che si rinforzasse la sinergia in tutti i tipi di relazioni.

Ci sono stati notevoli risultati e benefici reciproci nella cooperazione fra Cina e CEEC. Nel luglio 2013 sono iniziati trasporti merci su ferrovia fra Chengdu (Cina), e Lodz (Polonia). Altri collegamenti diretti sono stati instaurati fra la Cina e Paesi della CEEC e Paesi dell’Europa Occidentale (Praga, Duisburg, Francoforte, Budapest). “Una via di terra e di mare” è stata aperta fra i porti di Shanghai e il cuore dell’Europa. L’Hub express aperto in Grecia nel porto del Pireo verso cui le merci sono trasportate da ferrovie (o autostrade) via Skopje (Macedonia), Belgrado (Serbia) e Budapest (Ungheria) all’Europa Centrale ed Occidentale. Vi sono voli diretti fra Pechino e varie capitali della CEEC (Varsavia, Praga, Budapest) e ve ne sono altre in preparazione (Belgrado).

Gli investimenti nell’industria e nell’energia sono impressionanti. Il gruppo Cinese Wanhua ha investito nell’ungherese BorsodChem 1,6 miliardi di dollari; la LiuGong Machinery ha acquisito la polacca Huta Stalowa Wola; la China’s Railway Signal and Communication Co. è divenuta l’azionista di maggioranza della Ceck’s IneconTram Producing Group; una delle più grandi aziende cinesi del campo siderurgico, la HeSteel, ha assorbito la Serbian Steel Mil Company in Smederevo (2016); la Great Wal Car Factory si è stabilita in Bulgaria; la Stanari and Tuzla Power Plants  in Bosnia Herzegovina è stata finanziata e costruita da partner cinesi. Due delle principali autostrade in Macedonia – la Miladinovci – Stip (50 km) e la Kicevo-Ohrid (57 km) valgono 730 milioni di dollari, sono state costruite e finanziate da banche e compagnie cinesi. In Serbia, dopo aver completato il ponte sul Danubio, il “Mijalo Pupin”, i partner cinesi, han continuato a costruire autostrade, ponti e tunnel, compresa l’autostrada del corridoio 11, che unisce la Serbia col Montenegro.

La costruzione della linea ferroviaria ad alta velocità tra Belgrado (Serbia) e Budapest (Ungheria) di 370 Km comincerà il prossimo novembre. Quando sarà completata, il tempo di percorrenza frale due capitali si ridurrà dalle attuali 8 ore, a 3 ore.

Il volume di affari fra la Cina e i paesi CEEC è cresciuto rapidamente di 60,2 miliardi di dollari nel 2014, e molto probabilmente raddoppierà il suo volume nei prossimi 5 anni. Quest’obiettivo è stato fissato al summit di Bucarest del 2013. Nei precedenti 5 anni la cooperazione fra Cina e CEEC sotto l’egida della OBOR è stato un fattore di crescita economica, aumento dell’occupazione e miglioramento della qualità della vita nei paesi CEEC. Questo ha incoraggiato i partecipanti a continuare e ad allargare la cooperazione, rimuovendo i rimanenti ostacoli e avvicinando l’Europa, la Cina e l’Asia.

Il ruolo dei Paesi della penisola balcanica.

La regione balcanica si colloca nel sud est dell’Europa bagnata dall’Adriatico, dal mar Ionio, mar Egeo e il mar Nero. Secondo l’Enciclopedia Britannica la regione comprende l’Albania, Bosnia ed Herzegovina, Bulgaria, Croazia, Macedonia, Montenegro, Romania, Serbia, Slovenia, mentre Grecia e Turchia sono spesso incluse (la valutazione non è univoca). L’area è estesa per 666700 Km quadrati e la popolazione conta 59297000 abitanti. I Paesi della penisola, ad eccezione di Grecia e Turchia, sono molto attivi nella cooperazione CEEC-Cina. Tuttavia Grecia e Turchia hanno un ruolo chiave nel migliorare ed incrementare la OBOR con accordi bilaterali. Cinque di questi Paesi (Bulgaria, Croazia, Grecia, Romania, Slovenia) sono membri dell’UE, mentre altri sono in attesa di farne parte.

I Paesi della penisola balcanica hanno un sistema economico basato sul libero mercato. I salari medi oscillano fra i 4000 e i 12000 dollari pro capite. Il PIL pro-capite più alto è in Slovenia e in Grecia (sopra i 25000 dollari), seguito da Croazia (21000) e poi Turchia, Bulgaria, Romania, Montenegro, Serbia, Macedonia (10000 – 15000 dollari), Bosnia e Albania (sotto i 10000 dollari).

Generalmente, la disoccupazione è un grosso problema per la maggior parte dei paesi balcanici, che colpisce in modo particolare le giovani generazioni, ove il tasso di non occupati sfiora il 30%. Il tasso più basso è in Romania (sotto il 10%), seguita da Bulgaria, Turchia, Albania (10-15 %), Grecia, Serbia (15-20%), Montenegro, Bosnia (20 – 30%), Macedonia (sopra il 30%).

Il ruolo della penisola Balcanica è di estrema importanza, soprattutto nel campo del commercio, degli investimenti e delle infrastrutture. Hanno l’interesse, la volontà politica e il potenziale per incrementare la cooperazione con la Cina.

Sebbene gli interessi possono variare fra paese e paese, la priorità di tutti i paesi è la modernizzazione delle infrastrutture transfrontaliere, una nuova industrializzazione eco-sostenibile, e produzione di energia rinnovabile.

I Balcani possiedono un’enorme potenziale. Questi Paesi controllano i territori che uniscono l’Europa Occidentale con il Sud Ovest dell’Asia (Asia Minore e Medio Oriente). Tuttavia, questi stessi territori rappresentano un collo di bottiglia per la crescente domanda di trasporti e la necessità di modernizzazione.

Numerosi sono i porti in Grecia, Turchia, Bulgaria, Romania, Albania, Croazia e Montenegro, che rendono la regione interconnessa coi porti e i mercati sia Europei che di altri continenti. Altri paesi come la Serbia, hanno enormi potenzialità per quel che riguarda le vie fluviali, soprattutto grazie al Danubio, nonché la sua rete di affluenti e di canali. Così la maggior parte della penisola balcanica, se non tutta, gioca un ruolo importante nell’operazione “Via diretta per terra e per mare”.

Da millenni la penisola balcanica gioca un ruolo chiave nell’incontro fra civiltà, culture e religioni. Nonostante la sua storia turbolenta e i lunghi periodi di occupazione, i paesi di questa parte di Europa conserva una rara apertura vero la comunicazione e l’interazione con gli altri paesi del mondo, con le altre culture, con le differenti società ed economie.

Riassumendo, le caratteristiche della penisola balcanica che risultano interessanti alla natura e agli obiettivi della OBOR sono:

1)      Posizione geografica favorevole, per cui la penisola balcanica è spesso considerata la via principale all’Europa:

2)      Grande potenziale concernente la connettività, autostrade, ferrovie, porti, fiumi, aeroporti che rendono facilmente collegabile con le altre regioni d’Europa e l’Asia Minore (Turchia) e il vicino Oriente;

3)      Porti di mare accessibili facilmente dagli oceani indiano ed atlantico, dall’Africa e dalle altre regioni del mondo;

4)      Vie interne d’acqua che collegano il mar Nero coi mari del nord e col mar Baltico, tagliando tempi e costi di trasporto;

5)      Posizione geografica, sociale ed ambiente culturale e i già raggiunti risultati della cooperazione con la Cina sono buone raccomandazioni per i Balcani per ospitare la “Belt and Road Initiative connectivity juncture park” mettendo in sinergia le vie di mare e di terra, ferrovie, vie d’acqua, aeroporti, in un sistema completo e flessibile a livello regionale;

6)      Connettività nel campo della libera circolazione delle persone: per oltre 2000 anni i Balcani sono stati teatro dell’incontro e dell’incrocio di varie civiltà (Occidentale, Orientale, Latina, Bizantina, Islamica), di culture, di religioni, come quella Cristiana (Greco Ortodossa, Cattolica, Protestante), e quella Islamica. E’ una zona con una popolazione dalla mentalità aperta, con spirito comunicativo e assetata di imparare la storia, la cultura e l’arte degli altri popoli.


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La truffa lombardo-veneta

1) Nota del Comitato Nazionale dell\'ANPI
2) L’imbroglio del referendum lombardo-veneto, di Giorgio Cremaschi
3) Le regioni andrebbero abolite, di Ugo Boghetta e Mimmo Porcaro
4) 22 ottobre, referendum autonomista lombardo-veneto: c’è chi dice NO, di Fronte Popolare
5) Referendum in Lombardia e Veneto /1. Prepariamoci a votare NO, di Sergio Cararo


Vedi anche:

Die deutsche Ethno-Zentrale / Germania e separatismi: l’economia della secessione (rassegna JUGOINFO del 16.10.2017)

Lombardia e Veneto: referendum inutile? No, utilissimo…a loro! (di Pierluigia Iannuzzi, 30/09/2017)
Tutti i partiti maggiori voteranno e spingono a votare “si” ma certa sinistra si ostina a predicare l’inutilità del referendum autonomista e l’astensionismo. Ma siamo davvero sicuri che sia così?
https://www.lacittafutura.it/dibattito/lombardia-e-veneto-referendum-inutile-no-utilissimo-a-loro.html

Regione Lombardia: referendum sulla autonomia ed “evoluzione” del sistema sanitario lombardo (di Gaspare Jean, su Gramsci Oggi n.3/2017)
...  3 milioni di ammalati cronici lombardi riceveranno entro ottobre 2017 una lettera con indicati i Gestori accreditati che dovranno scegliere; da indiscrezioni sembra che questa lettera abbia il seguente tono: “ La Regione Lombardia fa uno sforzo notevole per far si che i malati cronici non debbano avere lunghe liste d’attesa... avrebbe potuto fare di più se fosse più autonoma e libera di stilare coi MMG una convenzione regionale e coi dipendenti un Contratto regionale invece che nazionale. Scegliete dunque il GESTORE e votate per una maggiore autonomia.”...  I gravi disagi che gli ammalati cronici lombardi hanno non sono dovuti a mancanza di maggior autonomia della Lombardia ma a scelte precise della maggioranza di centro-destra che ha puntato sulla privatizzazione, sulla centralità della medicina ospedaliera e specialistica a scapito dei distretti sanitari che sono stati aboliti, sulla esclusione dei Comuni dal Servizio Sanitario regionale, sulla mancata integrazione tra servizi sociali e sanitari...


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Fonte: ANPI News n. 260 – 10/17 ottobre 2017

Il Comitato Nazionale dell\'ANPI, 
preso atto che il 22 ottobre i cittadini delle Regioni Veneto e Lombardia saranno chiamati a votare sui quesiti proposti dalle due Regioni, con cui, in sostanza, si chiedono maggiore autonomia e maggiori poteri;
sentiti i dirigenti provinciali e regionali delle due Regioni interessate, 
osserva:
i due quesiti, pur diversi nella forma, hanno carattere meramente consultivo e mirano ad ottenere ciò che è previsto, in altra forma, dalla Costituzione italiana, che disciplina il sistema delle autonomie, per quanto interessa in questo caso, con gli artt. 5 e 116 e, in particolare, in quest\'ultimo articolo con la norma che prevede espressamente la possibilità che “ulteriori forme e condizioni particolari di autonomia possono essere attribuite ad altre Regioni con legge dello Stato, su iniziativa delle Regioni interessate, sentiti gli Enti locali”. 
Si tratta, dunque, di referendum sprovvisti di qualsiasi utilità e comportanti oneri di spesa notevoli, su obiettivi che possono essere già raggiunti in altro modo, nelle opportune sedi e forme istituzionali. Basterebbe questo per indurre l\'ANPI ad estraniarsi rispetto a tali consultazioni. Non può esimersi, tuttavia, l\'ANPI dall\'osservare che il sistema delle autonomie, non solo è regolato da diverse disposizioni specifiche, a cominciare dall\'art. 5 e da tutta la parte che riguarda i rapporti tra i poteri centrali, le Regioni e i Comuni, ma rientra anche nella disciplina generale di cui all\'art. 2, che impone a tutti (cittadini e istituzioni) “l\'adempimento dei doveri inderogabili di solidarietà politica, economica e sociale”. Ogni questione attinente alle autonomie non può ispirarsi a criteri particolaristi ed egoistici, ma deve potersi ricondurre anche ai doveri di solidarietà di cui, appunto, all\'art. 2.
Ogni cittadino è libero di votare come crede, ma farà bene a tener presente, sempre, i princìpi che si ricavano, in modo indiscutibile e chiarissimo, dalla Carta Costituzionale.

Roma, 14 settembre 2017


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L’imbroglio del referendum lombardo-veneto

di Giorgio Cremaschi, 17 ottobre 2017

Le stesse forze politiche che, contrapposte, si candidano al governo del paese e che si scontrano sulla nuova legge elettorale, sostengono unanimi i referendum per l’autonomia che si terranno in Lombardia e Veneto il 22 ottobre. 

Non è vero dunque che le due consultazioni siano un puro patrimonio leghista, anche se così vengono presentate. In Lombardia il referendum è stato approvato da tutto il centrodestra e dai cinque stelle. Il Partito democratico, inizialmente contrario, ha poi cambiato posizione: il sindaco Sala di Milano, il futuro candidato alla regione ora sindaco di Bergamo, Gori, insieme a tanti altri si sono pronunciati per il SI. 

Nel Veneto il PD si è astenuto sul referendum, poi ha dato indicazione per il SI, tutte le altre formazioni politiche hanno la stessa posizione dei loro omologhi lombardi. In sintesi in Lombardia e Veneto Renzi, Berlusconi, Di Maio e persino Meloni, almeno tramite i loro referenti locali, sono d’accordo con il referendum di Salvini, Maroni e Zaia. È l’unità regionale totale. Che ora il PD vorrebbe estendere anche in Emilia Romagna ed in Puglia, con analoghe consultazioni.

In Lombardia e Veneto le sole voci fortemente contrarie vengono dalla sinistra non rappresentata nei parlamentini regionali, da movimenti sociali, da sindacati di base come USB, voci troppo flebili per rompere la monotonia di una campagna elettorale inquietante, dove è in campo solo il SI sostenuto con ingenti finanziamenti dalle istituzioni regionali. 

Ma se sono tutti d’accordo i principali schieramenti politici delle due regioni, a che serve il referendum? La domanda ha una risposta scontata da parte dei presidenti regionali: il voto serve a far contare il popolo. É vero? Assolutamente no. 

I due quesiti referendari non fanno domande precise, le uniche sulle quali il pronunciamento popolare potrebbe davvero decidere e contare. Avete presente il nostro referendum costituzionale, quello sulla Brexit, quello greco sul memorandum della Troika, quello sulla indipendenza della Catalogna? Ecco, quelle consultazioni con il voto del Lombardo-Veneto non c’entrano nulla. Quelli sono stati pronunciamenti con domande chiare che esigevano altrettante risposte chiare; e infatti la politica poi ha fatto molta fatica a reggere il responso popolare, anzi a volte lo ha rinnegato proprio. 

Questo rischio, per i referendum sull’autonomia, non si corre: essi non chiedono nulla e quindi, quale che sia, la risposta popolare ad essi nulla conterà. Per quelle forze politiche italiane abituate a tradire i propri programmi un minuto dopo averli varati, questo voto è perfetto. Tutti impegnati senza veri impegni. 

Il quesito veneto è semplicissimo: volete più autonomia? Quello lombardo, evidentemente frutto di qualche consulenza giuridica più meditata, accenna al rispetto dell’unità nazionale, della Costituzione e esplicita la richiesta di maggiori risorse. 

Quali? Qui c’è l’ imbroglio. 

L’Italia ha il fiscal compact, quello che Renzi e Salvini dicono di voler cambiare, direttamente inserito nella Costituzione. La modifica dell’articolo 81 è un atto devastante della nostra democrazia, compiuto quasi alla unanimità dal parlamento precedente a quello attuale. Assieme alla costituzionalizzazione dell’austerità ci sono poi il patto di stabilità che distrugge l’autonomia di spesa degli enti locali e il controllo diretto della UE sui bilanci pubblici. 

Come si fa a chiedere più autonomia per le regioni, se tutto il meccanismo di governo imposto dalla austerità europea nega ogni libertà di spesa a tutte le istituzioni della Repubblica? 

Maroni e Zaia sono al governo delle due regioni più ricche del paese, che assieme hanno un quarto della popolazione. Immaginate una loro iniziativa istituzionale per cancellare il fiscal compact e il patto di stabilità. Questa sì che avrebbe bisogno del consenso del popolo, proprio perché si tratterebbe di imporre allo Stato una diversa politica economica, anche in conflitto con i vincoli UE. 

Ma la Lega nord e tutte le principali forze politiche italiane sono oggi “europeiste”. Meglio quindi chiedere una autonomia che in realtà non è permessa a nessuno, meglio fare domande che non vogliono dire nulla nel sistema economico governato dalla troika. Meglio un referendum finto che impegnarsi davvero in un conflitto col potere centrale. Questo si fa sui venti migranti ospitati a San Colombano, non sulle spese per lo stato sociale. 

I referendum lombardo e veneto non propongono alcuna revisione reale delle spese dello Stato e delle regioni, alludono soltanto a più soldi al nord e meno al sud; ma anche in questo imbrogliano, perché con il vincolo europeo di bilancio – che Maroni e Zaia accettano – neanche una redistribuzione iniqua delle risorse potrebbe essere fatta. Si taglia dappertutto e basta. 

Dunque il quesito sull’autonomia è fasullo, però dietro di esso se ne nasconde uno vero, che non a caso ha raccolto grande consenso nel mondo imprenditoriale. La domanda nascosta è: visto che l’austerità istituzionale vincola rigidamente il bilancio della regione, possiamo riconquistare autonomia privatizzando? 

Trasporti, servizi sociali, istruzione e soprattutto la sanità nelle due regioni a guida leghista sono sempre più regalati al mercato. I milioni di malati cronici della Lombardia saranno affidati ad un gestore privato che avrà il compito di amministrare le loro cure, naturalmente trovando il modo di farci profitti. In Veneto l’appalto ai privati della costruzione e della gestione di uno dei più grandi ospedali della regione è diventato un bengodi senza precedenti per gli affari. La regione Lombardia è più sollecita della ministra Fedeli nell’offrire alle aziende il lavoro gratis degli studenti nell’alternanza scuola lavoro.

Il “Si” chiesto da Maroni e Zaia serve dunque prima di tutto a questo: ad approvare la connessione sempre più stretta tra politica ed affari e la privatizzazione dello stato sociale e dei servizi pubblici, ove Lombardia e Veneto sono all’avanguardia. 

I due referendum autonomisti sono un imbroglio a diversi strati di inganni, il cui solo scopo è creare consenso al sistema di potere che governa le due regioni più ricche d’Italia. Che tutte le principali forze politiche delle due regioni siano d’accordo, è solo un ulteriore segno del degrado della nostra democrazia. 


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I referendum in Lombardia e Veneto. Le regioni andrebbero abolite

di Ugo Boghetta - Mimmo Porcaro, 29 settembre 2017

Il 22 ottobre in Lombardia e Veneto si terranno due referendum promossi dai presidenti (pardon, governatori) leghisti Maroni e Zaia al fine di avere l’avallo per chiedere al Governo e al Parlamento una maggiore autonomia. E già qui si vede che si tratta di referendum farlocchi: una tale richiesta Maroni e Zaia potrebbero tranquillamente farla già da oggi, quindi quello che si vuole è un plebiscito, pura propaganda.

A questi referendum si affiancano le mozioni presentate nelle regioni del sud dall’ormai ineffabile M5S per l’istituzione della giornata della memoria delle vittime dell’Unità d’Italia. Così. Di colpo. Senza nessun preliminare ragionamento sulla complessità del processo unitario e dei suoi effetti, sulla natura di classe dell’unificazione. Aria di elezioni, insomma.

Si tratta sì delle ennesime armi di distrazioni di massa. Ma, in realtà, creano confusione e, per questo, sono cose importanti e pericolose. Sono importanti per la prospettiva del paese e delle classi popolari che lo abitano. Sono pericolose perché coincidono con gli interessi dell’imperialismo statunitense e di quello tedesco (per ora – e ancora per poco? – subordinato al primo, ma per noi non meno letale).

L’Italia vive da tempo una situazione di stallo. Più o meno dall’entrata nell’Unione Europea e dalla firma del trattato di Maastricht: 7 gennaio ’92. Come si vede il periodo coincide con il sorgere della cosiddetta seconda repubblica e degli equivoci ideologici che l’hanno generata ed accompagnata.

Ma tale confusione è entrata in una nuova fase. Da una parte avremo l’implementazione dell’Unione a “due velocità”, che accentuerà il baricentro nordico e la germanizzazione dell’Europa (e il recente risultato elettorale tedesco non interromperà il processo, ma lo renderà per noi più pesante). E tutto ciò con l’aiuto contraddittorio della Francia. È dall’avvio dell’Unione che abbiamo sempre dovuto subire gli intrighi, le volontà e l’estorsione del gatto e della volpe, ed ogni idea nostrana di giocare l’uno contro l’altra si è mostrata finora campata per aria: e non soltanto perché non c’è un Cavour. Sempre più il popolo italiano ha tutto da perdere dall’Unione. I paesi mediterranei diventeranno via via più periferici, e così quelli dell’est, che inoltre accentueranno la loro subalternità agli Usa.

Per l’altro verso, l’elezione di Trump e lo scontro in atto negli Usa, hanno reso più blanda la presa statunitense e accentuato i mutamenti e le tendenze multipolari: la Germania sa benissimo che prima o poi dovrà scegliere di percorrere di nuovo la via della politica di potenza, anche se farà di tutto per realizzarla attraverso l’Unione. Infine, terzo e quarto attore, la Russia si presenta come argine militare alle pericolosissime iniziative occidentali e la Cina come alternativa economica (“via della seta”) al deflazionismo (classista) dell’Unione europea: ed entrambi come vasti mercati per le imprese italiane e come soggetti di un ordine finanziario alternativo.

Questa situazione in sé sarebbe positiva, se soltanto si fosse in grado di sfruttarla. Essa infatti amplia gli spazi per costruire una posizione non subalterna agli uni ed agli altri (un ruolo centrale dei paesi mediterranei, o meglio ancora di una confederazione europea radicalmente modificata). Ma a tal fine dovremmo saper riconquistare un po’ di dignità e di indipendenza. In questo contesto, infatti, potremmo meglio sviluppare gli interessi nazionali (cosa a cui abbiamo fatto cenno in un recente articolo: viva la Catalogna abbasso l’Italia) e dall’altra potremmo lavorare meglio per un mondo multipolare, che è l’assetto migliore per tutti i paesi medio-piccoli e per ostacolare l’assoluta mobilità del capitale, causa prima del pluridecennale arretramento dei lavoratori.

Al contrario, se continua questo confusionismo, col nord leghista che vuole diventare il sud della Baviera, col sud che si accontenta di diventare definitivamente la piattaforma USA nel Mediterraneo, il paese rischia la disgregazione, ed ogni sua parte va incontro ed altri secoli di sudditanza.

Ovviamente queste grandi questioni si mischiano alle miserie interne ai partiti. Maroni e Zaia si muovono contro l’ipotesi nazionale di Salvini. Il PD vota Sì ai referendum al nord ed aderisce alle mozioni dei M5S al sud, da un lato mostrando di essere diventato un partito colabrodo, e dall’altro intestardendosi coerentemente con il federalismo: quello fiscale fu un frutto loro. A questo proposito, non tutti sanno che le richieste per le modifiche della “Bassanini” inserite nel recente referendum sulle modifiche Costituzionali erano state avanzate dalle Regioni stesse perché fonti di caos.

Nemmeno il M5S scherza. Al nord stanno col Sì perché si vota con i computer: uno sballo on-line! Al sud propongono una mozione che apre una questione sull’unificazione dell’Italia (cosa, come abbiamo detto, certamente controversa) scegliendo come data della giornata della memoria quella della fine del regno borbonico: un atto reazionario o di estrema stupidità. Perché non scegliere il giorno del massacro di Bronte, sanguinosa espressione del carattere classista dell’unificazione? In questo caso il messaggio storico-politico sarebbe stato chiaro. Forse troppo chiaro. Perché non celebrare il giorno in cui fu ucciso Pisacane, che al cambiamento sociale credeva davvero, e che fu massacrato da contadini istigati dai Borboni e dagli agrari (gli altri decisivi agenti – questi ultimi – di una unificazione che non fu voluta solo dai “piemontesi”)? È su queste questioni che l’Unità d’Italia al sud ha preso la piega gattopardesca che ha dato i risultati che ha dato.

Come si vede, non c’è nessun contenuto classista,progrsessita, democratico in nessuna delle due posizioni.

In ogni caso, mettere di fatto in discussione l’Unità d’Italia, frammentarla, esporla alle incursioni di interessi stranieri è da criminali. Così come lo è stata l’entrata nell’Unione e nell’euro. Ciò non può che accentuare l’autorazzismo degli italiani sempre pronti a denigrarsi: un popolo che dimentica la propria storia (e la sua complessità) non va data nessuna parte.

Ma a questo quadro generale si deve aggiungere un altro tema.

I referendum chiedono più autonomia regionale. Il fatto è che, (a parte l’uso politico che PCI e PSI ne fecero all’epoca, usando con qualche successo le Regioni da loro governate come contraltare al governo centrale democristiano) queste istituzioni sono un fallimento. Costano davvero una barca di soldi. L’unico loro ruolo è distribuire i denari della sanità, dell’assistenza e dei trasporti (80/90% del bilancio) e, nel farlo, contribuiscono non poco ad acuire le già pesanti differenze trai servizi sociali nelle diverse zone del paese. Rendono volutamente complicato il processo decisionale. Legano strettamente i partiti ed i loro uomini ai diversi gruppi di interesse. Sono composte da territori storicamente eterogenei. Non sono sentite come istituzioni veramente interessanti a livello elettorale: le votazioni importanti sono quelle nazionali e quelle locali.

Se da una parte, dunque, va fatto fallire il referendum-plebiscito chiesto da Maroni e Zaia, dall’altra bisognerebbe proporre un modello istituzionale alternativo adeguato ai tempi. Questo non può che essere uno Stato centrale autorevole ed efficace all’interno, con una politica adeguata, forte e cooperativa all’esterno. Uno Stato che sappia trasferire parte dei poteri e delle risorse delle Regioni a livello locale: Comuni e Province. E abolire le Regioni. Allo Stato quello che è dello Stato. Agli enti locali quello che è meglio che gestiscano loro.

Serve un nuovo Stato per un nuovo e diverso interesse nazionale. In fondo è qualcosa di simile a ciò che ha proposto Melénchon con France insoumise.



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22 ottobre, referendum autonomista lombardo-veneto: c’è chi dice NO 

Appello per il No al referendum consultivo: per contrastare la pericolosa ideologia dei partiti maggiori ma anche per opporsi all’inerzia di quella sinistra che cede le piazze ai fascisti.

di Fronte Popolare  09/09/2017

Il prossimo 22 ottobre gli elettori di Lombardia e Veneto saranno chiamati ad esprimersi in un referendum consultivo sulla cosiddetta autonomia. Fatto salvo che in caso di vittoria del SI oggi non cambierebbe niente (rimandiamo ad altre più puntuali riflessioni le analisi economiche e giuridiche sul tema), con questo contributo vogliamo concentrarci soprattutto sul portato ideologico della consultazione, che merita a nostro parere molta attenzione e su cui, da Milano, siamo a fare un appello alla mobilitazione a tutti i Compagni sparsi per l’Italia

Illustriamo il quadro politico odierno in Lombardia. 

Ovvia è la posizione per il SI dei leghisti promotori, dove comunque il referendum è infine uno “spottone” per Maroni in vista delle “vere elezioni” regionali del 2018.

Non stupiscono, e consideriamo pericolose, le posizioni degli altri partiti padronali, 5 Stelle e PD, che si adeguano al generale spostamento culturale del paese sempre più a destra. Dichiarazioni sulla “razza” da difendere, regole da rispettare, meno dipendenza dallo Stato centrale sono slogan che purtroppo colpiscono e raccolgono facili consensi. Mentre il PD Veneto è direttamente schierato per il SI, quello lombardo fa dichiarazioni non così nette, ma manda avanti i cavalli di razza, vale a dire diversi autorevolissimi sindaci lombardi come Sala a Milano(fra i primi a schierarsi per il SI già a primavera scorsa) oppure Giorgio Gori, Sindaco di Bergamo (e già direttore di Italia 1 anni addietro); quest’ ultimo tra i fondatori di comitati di amministratori del PD per il SI.

5 stelle, a cui va riconosciuto un buon lavoro a livello di consiglio regionale, un giorno attaccano Maroni mentre l’altro sui loro siti ufficiali arrivano a dire che il referendum l’hanno scritto loro, e godono “perché si voterà in maniera elettronica”, ed alla fine del gioco i tablet rimarranno nelle scuole…riesumando antichi slogans alla Berluscones (un computer per ogni scuola, primi anni ’90!). La posizione del sito lombardo grillino (qui è arduo dire “dei loro dirigenti”) è dettata probabilmente e da “studi di settore”, ovvero, visto che l’aria che tira è sempre del tipo “a Roma rubano tutti”, viene loro imposto di schierarsi per il SI, anche se notiamo, da qualche prima inchiesta, che per molti elettori dei 5 stelle non dovrebbe essere semplice votare come lega e PD, ovvero come quella che loro chiamano la “partitocrazia”.

Anche a sinistra la situazione è complessadiverse organizzazioni hanno dichiarato che faranno “astensione attiva”, cioè campagna elettorale per NON andare al voto, “puntando” sulla presunta bassa affluenza alle urne, dove comunque il SI dovrebbe prevalere grandemente, viste le posizioni politiche espresse dei maggiori partiti. 

Noi di Fronte Popolare, quindi, ci siamo chiesti cosa fare. Considerata (purtroppo) la poca influenza, in termini assoluti numerici, della sinistra in Lombardia sul risultato finale della consultazione, noi comunisti, analizzato il quadro politico riassunto qui sopra, abbiamo deciso invece di partecipare e fare campagna elettorale per votare, e votare NO

Il fatto che la consultazione indetta per ottobre abbia carattere puramente consultivo non solo non ne diminuisce la pericolosità, ma ne sottolinea il portato insidiosamente ideologico: pensare di contenere un simile risultato mediante l\'incentivazione della bassa affluenza è pura illusione.

Ci troviamo, per citare il compagno Antonio Gramsci, in quella fase in cui “la crisi consiste appunto nel fatto che il vecchio muore e il nuovo non può nascere: in questo interregno si verificano i fenomeni morbosi più svariati”. 

Ecco compagni, qui al Nord sentiamo, purtroppo più che altrove, il senso di questa frase di Gramsci. Per chi sta “dalla parte del torto” la situazione non è per niente facile. Chi milita, chi partecipa, chi fa qualcosa e non passa le giornate davanti alla TV, tocca con mano ogni giorno la diminuzione degli spazi di agibilità politica, sia dal punto di vista della repressione ufficiale sia da quello di quella culturale: i casi di aggressioni contro gli antifascisti in Lombardia sono in costante aumento, ancora grida vendetta l’ irruzione di fine Luglio a Palazzo Marino, il Comune di Milano, con conseguente ferimento di due compagni.

Non meno importante ricordare che questo è un referendum promosso da due regioni che contano un quarto degli italiania cui bisogna provare a rispondere e resistere. Perché quello delle maggiori autonomie gestionali di risorse NON è solo un problema lombardo, ma di tutto il Paese (già altre regioni si dicono pronte ad indire simili consultazioni).

Di fronte al consolidarsi del senso comune reazionario e fascistoide che disgrega l\'unità dei lavoratori del nostro Paese, è necessario sviluppare una forte azione democratica e antifascista di contrasto, che esige prese di posizione chiare.

Noi di Fronte Popolare faremo quindi campagna elettorale per il NO. 

Stamperemo manifesti, volantini, e siamo pronti a dare una mano in ogni comune ad ogni sincero antifascista, democratico, comunista che in ottobre, nelle forme che riterrà più opportune, vorrà fare concretamente campagna elettorale e la cui coscienza gli dirà che non si accontenta del concetto di “astensione attiva”, atteggiamento che purtroppo temiamo possa rapidamente scivolare per inerzia verso un più tragico “siccome questo referendum è una presa in giro, ad ottobre ce ne andiamo a funghi”, lasciando totalmente piazza libera a partiti che da diversi anni portano dentro le istituzioni (al governo, sia chiaro) delle grande città individui dichiaratamente fascisti e razzisti

E’ molto probabile che non vinceremo, ma vogliamo e dobbiamo far vedere nelle piazze, nei mercati e nei posti di lavoro che c’e’ ancora qualcuno, qui al nord, che non mette la testa sotto la sabbia. 

E con più calore ci rivolgiamo ai tanti antifascisti sparsi per l’Italia, cui chiediamo di darci concretamente una mano. Come scritto prima, più poteri alle regioni vuol dire meno solidarietà fra tutti i lavoratori italiani , e purtroppo già altre regioni si dicono pronte a seguire questo pessimo esempio. 

Vi chiediamo di “parlare” del 22/10, di organizzare momenti di discussione, anche nelle vostre città lontano dalla Lombardia e dal Veneto. E poi vi chiediamo, (ed oggi i tanti famigerati strumenti tecnologici sono di grande utilità) di indicare ad amici, parenti e compagni che magari vivono nelle nostre regioni, che NON tutti hanno abbandonato la battaglia, e che qui a Milano c’è ancora chi resiste, e chi volesse impegnarsi in campagna elettorale per il NO da noi troverà validi compagni e interessante materiale di propaganda. 

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Referendum in Lombardia e Veneto /1. Prepariamoci a votare NO

di Sergio Cararo, 23 agosto 2017

Il prossimo 22 ottobre, in due strategiche regioni italiane come Lombardia e Veneto si terrà un referendum consultivo sulla “autonomia” dal governo centrale. La materia di questa maggiore autonomia è tutt’altro che chiara, tenendo conto che sarebbero già sufficienti i danni provocati dalla modifica del Titolo V della Costituzione con il federalismo introdotto nel 2001 dall’allora governo di centro-sinistra e peggiorati dal governo di centro-destra nel 2009.

Il riferimento normativo a cui fanno riferimento le forze che sostengono il referendum in Lombardia e Veneto (dalla Lega a gran parte del Pd), è l’articolo 116 della Costituzione, il quale dopo la riforma del 2001 prevede al comma 3: “Ulteriori forme e condizioni particolari di autonomia, concernenti le materie di cui al terzo comma dell’articolo 117 e le materie indicate dal secondo comma del medesimo articolo alle lettere l), limitatamente all’organizzazione della giustizia di pace, n) e s), possono essere attribuite ad altre regioni, con legge dello Stato, su iniziativa della regione interessata, sentiti gli enti locali, nel rispetto dei principi di cui all’articolo 119. La legge è approvata dalle Camere a maggioranza assoluta dei componenti, sulla base di intesa fra lo Stato e la regione interessata”. Ma, come si può leggere, non si fa menzione di alcun referendum. Il problema è che nel 2001 è stata aperta la strada con un referendum confermativo sulla modifica del Titolo V (voluto dal governo Amato per “battere la Lega e la destra” ma che anticipò invece una sonora sconfitta del centro-sinistra.

I referendum in Lombardia e Veneto del prossimo 22 ottobre, fortemente sponsorizzati da Maroni e Zaia ma assecondati dal Pd locale, saranno referendum consultivi per cui non è previsto neppure un quorum. In altre parole una battaglia squisitamente politica in cui le due regioni (oltre all’Emilia-Romagna) in cui si concentra quel 22% di imprese che fanno l’80% del valore aggiunto e delle esportazioni italiane diranno sostanzialmente: “noi siamo agganciati al cuore dell’Unione Europea e il resto del paese si fotta”. In caso di vittoria al referendum le autorità e le classi dominanti di Lombardia e Veneto aprirebbero da una posizione di forza una fase negoziale con il governo centrale.

In un certo senso la trama svelata da questi referendum fotografa una situazione di fatto: la crescente asimmetria del nostro paese. C’è da anni un nucleo geo-economico e sociale costituito da Lombardia, Emilia, Veneto che sia sul piano economico che su quello politico si è sincronizzato con la “locomotiva Germania” lavorando nella sub fornitura alle imprese tedesche e assicurando consenso sociale, ideologico, elettorale al Pd e al blocco politico-trasversale europeista. Lo si è visto con i risultati delle elezioni locali come nei risultati del referendum sulla controriforma costituzionale del 4 dicembre. Una realtà dei fatti che marginalizza Salvini come esponente di questo mondo e che lo ha portato ad abbassare le penne nelle sue ormai rimosse sparate contro l’euro e Bruxelles.

Secondo  un sondaggio realizzato dall’Api (associazione delle piccole imprese), il 74% dei rappresentanti delle piccole e medie imprese intervistati ha risposto si alla domanda se conferire maggiori poteri alla Regione Lombardia possa rappresentare un’opportunità. “Questo referendum farà capire a Roma che in Lombardia e Veneto ci sono piccoli imprenditori manifatturieri che chiedono più rispetto” dicono i padroni e padroncini delle due regioni interessate. Secondo gli intervistati nel sondaggio, al primo posto delle azioni prioritarie che la Regione Lombardia, una volta più autonoma, dovrebbe mettere in atto c’è la diminuzione delle imposte regionali (47%). Al secondo posto l’aumento dei fondi per le imprese (34%) e infine il miglioramento delle infrastrutture (19%). Insomma una regione a totale disposizione delle imprese. Ma se i “padrùn” non vedono oltre i propri interessi di bottega, figuriamoci se la loro visione possa estendersi al resto del paese. Un motivo per schierarsi e battersi per il NO nei referendum regionali in Lombardia e Veneto. (segue)
 


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