George Szamuely

De sinistres histoires � dormir debout

Le plus r�cent bobard �manant des Balkans et parlant de " g�nocide "
n'est autre que l'horrible histoire �ternellement
ressass�e des " fosses communes " remplies d'Albanais du Kosovo qui,
para�t-il, pars�ment la Serbie. On pr�tend que
les Serbes ont massacr� les Albanais en 1999, mais que, plut�t que de
permettre � l'OTAN de d�couvrir les preuves de
ces crimes, Slobodan Milosevic aurait command� que l'on emport�t les
corps hors de la province afin de les ensevelir
en Serbie.

Examinons l'origine de cette histoire surprenante. La premi�re personne
� avoir pr�tendu ce genre de chose est Natasa
Kandic, qui dirige le Centre juridique humanitaire, un groupe de
Belgrade qui, depuis des ann�es, est � la solde de
George Soros et de l'organisation am�ricaine National Endowment for
Democracy (NED - Fondation nationale pour la
D�mocratie). Au cours des bombardements de 1999, elle accomplit son
devoir et soutint donc la cause de ses
employeurs, l'OTA N. Le 30 avril, elle annon�ait que quelque 800 corps
avaient �t� d�terr�s de leur lieux originaux
d'ensevelissement pour �tre r�enterr�s ailleurs dans la province et en
Serbie. Elle exigea que le nouveau r�gime de
Belgrade r�v�le la " v�rit� " � propos de cet escamotage de preuves.

La date de la demande de Kandic est int�ressante. Un mois plus t�t, le
r�gime de Belgrade avait arr�t� Milosevic - sur
des accusations de corruption, et non de crimes de guerre. Les
accusations relevaient de la plus haute fantaisie et
l'enqu�te n'aboutit � rien. Il �tait pr�vu que Kostunica se rende �
Washington d�but mai. Ses rencontres avec Bush,
Colin Powell, Dick Cheney et Condoleezza Rice furent selon toute
�vidence orageuses. L'administration n'appr�cia
gu�re ses appels du pied. L'aide am�ricaine � la Yougoslavie, lui fit-on
savoir clairement, �tait tributaire de la livraison
en douce de Milosevic au tribunal de La Haye. Belgrade dut all�guer des
" preuves " de crimes de guerre afin de vendre
la politique de " coop�ration " � un public sceptique.

De plus, un magazine local sp�cialis� dans le crime, Timocka Krimi
Revija, avait publi� une histoire concernant un
camion-frigo Mercedes en provenance du Kosovo et rempli de cadavres, et
que l'on avait retir� du Danube en avril
1999. Apr�s avoir r�cup�r� le camion, on avait enterr� les corps. Selon
Zivadin Djordjevic, le plongeur qui avait aid� �
retrouver le camion, celui-ci transportait entre 30 et 50 cadavres.
Beaucoup �taient nus et certaines des femmes
portaient des pantalons de style musulman. Une lourde pierre bloquait la
p�dale de l'acc�l�rateur. Le camion portait des
plaques min�ralogiques du Kosovo et appartenait � une firme albanaise de
de viandes et salaisons. D'apr�s un
commentaire de presse, le plongeur " n'avait pas donn� de d�tails sur la
position des corps dans le camion ". Ce
commentaire ne nous apprend rien. Nous ne savons pas qui �taient les
gens � l'int�rieur du camion ni comment ils
moururent. Le seul indice d'identification, c'�taient les pantalons de
style musulman. Ces personnes peuvent tout aussi
bien avoir ou n'avoir pas �t� des musulmans, ou des Albanais. A aucun
moment, pourtant, l'histoire ne fut pr�sent�e
comme une preuve d�finitive des crimes de guerre serbes et de leur
couverture par Milosevic.

Le 31 juillet, au beau milieu d'un reportage habituel du New York Times
sur le r�gime install� � Belgrade par les
Am�ricains, Carlotta Gall sortat ce petit bijou : " Ce qu'on sait, c'est
que des corps ont �t� jet�s dans des fosses
communes, soit dans le Danube, soit en pleine terre. Les exhumations des
800 et 1000 corps r�pertori�s jusqu'�
pr�sent vont prendre des mois. Le capitaine Karleusa dit que cela va
prendre beaucoup plus longtemps pour �tablir qui
a commandit� le massacre et qui l'a ex�cut� ". Ce qui est �tonnant,
apr�s toutes ces histoires de fosses communes et
de camions de cadavres achemin�s du Kosovo vers la Serbie, c'est que
l'estimation par Karleusa du nombre de corps
ensevelis est identique � celle de Natasa Kandic trois mois plus t�t.
Selon toute �vidence, tous deux ont d� faire
concorder leurs versions de l'histoire.

L'histoire du camion-frigo est si absurde qu'elle aura une dur�e
d'existence un peu plus courte que les autres histoires
de l'OTAN. On nous demande de croire la chose suivante : la Yougoslavie
devait �tre bombard�e vingt-quatre heures
sur vingt-quatre. Et pourtant, l'arm�e a pris la peine de transporter
des millers de corps pour les ensevelir. Etant donn�
qu'un camion ne peut gu�re emporter plus de cinquante cadavres, il
aurait fallu un tr�s grand nombre de camions pour
acheminer des milliers de corps. Les satellites am�ricains surveillaient
�troitement la Yougoslavie et, n�anmoins,
l'OTAN n'a jamais eu le moindre soup�on de ce convoi de camions-frigos.
En outre, jeter des corps dans le Danube n'a
rien d'une id�e tr�s brillante. Le Danube est une voie fluviale tr�s
fr�quent�e. Les risques de collision sont �lev�s. La
destruction de camions Mercedes n'est pas non plus une mesure tr�s
prudente dans un pays appauvri comme la
Yougoslavie. La question se pose donc � nouveau : Pourquoi voudrait-on
transporter des cadavres rien que pour
effacer des preuves ? N'aurait-il pas �t� beaucoup plus facile de les
asperger d'essence, de les br�ler et d'en entererer
les cendres ?

Assez curieusement, le site web du Centre juridique humanitaire donne
une id�e de ce qui s'est r�ellement produit. Le
site v�hicule une histoire tir�e du journal Danas, du 1er juin, lequel
fait �tat de rapports de t�moins visuels � propos de
la d�couverte du camion. L'un des t�moins a effectivement assist� � la
mise � l'eau du camion. Voici ce qu'il dit :
" J'�tais dans un bateau sur le fleuve, � quelque trente m�tres de la
berge quand, vers 2 h 15 du matin, j'ai entendu des
voix. Les sons portent loin, sur le Danube, la nuit. Je ne sais pas
quelle langue ils parlaient, l�-bas, sur la rive - je ne
comprenais pas un mot. Cela aurait pu �tre du turc ou de l'albanais -
qui sait ? Mais je suis certain que ce n'�tait pas
du serbe ni du roumain, langues que je connais tr�s bien. "

L'histoire a pu �chapper aux censeurs du Centre juridique humanitaire.
Les Albanais sont les champions europ�ens du
trafic lucratif d'immigr�s et de prostitu�es. Ceci est une histoire de
gangsters et de trafic d'hommes, et non de crimes
de guerre. Ou plut�t, il s'agit de l'habituelle histoire de la collusion
dans le mensonge du gouvernement et des m�dias.

Traduit de l' anglais

par Jean-Marie FLEMAL

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The Bunker
George Szamuely

Grim Fairytales

The most recent "genocide" hoax from the Balkans is the breathlessly
retold horror story of "mass graves" of Kosovo
Albanians supposedly littering Serbia. The Serbs allegedly murdered the
Albanians in 1999, but rather than have NATO
discover the evidence of this crime, Slobodan Milosevic ordered that the
bodies be taken out of the province and buried
in Serbia.

Let us trace the origin of this amazing story. The first person to make
this claim was Natasa Kandic, who heads the
Humanitarian Law Center, a Belgrade outfit that has been bankrolled for
years by George Soros and the U.S. National
Endowment for Democracy (NED). During the 1999 bombing she did her duty
and promoted the cause of her
paymasters, NATO. On April 30 she announced that some 800 bodies were
removed from their original burial sites in
Kosovo and reburied elsewhere in the province and in Serbia. She
demanded that the new regime in Belgrade reveal the
"truth" about this destruction of evidence.

The timing of Kandic's demand was interesting. One month earlier the
Belgrade regime had arrested Milosevic-on
corruption, not war crimes, charges. The charges were bogus and the
investigation was going nowhere. Kostunica was
scheduled to visit Washington in early May. His meetings with Bush,
Colin Powell, Dick Cheney and Condoleezza Rice
were evidently brutal affairs. The Administration was not happy with his
foot-dragging. U.S. aid to Yugoslavia, it was
made clear to him, was conditional on Milosevic's swift handover to the
Hague Tribunal. Belgrade had to come up with
"evidence" of war crimes to sell the policy of "cooperation" to a
skeptical public.

Next a story appeared in a local crime magazine, Timocka Krimi Revija,
about a Mercedes refrigerator truck from
Kosovo, full of bodies, that was hauled out of the Danube in April 1999.
After the truck was recovered, the bodies were
buried. According to the diver who helped recover the truck, Zivadin
Djordjevic, there were between 30 and 50 bodies
inside. Many were naked and some of the women were wearing Muslim-style
pantaloons. There was a heavy stone
leaning on the accelerator pedal. The truck had Kosovo license plates
and belonged to an Albanian meat processing
firm. According to a wire story, the diver "provided no details of where
and how the bodies were disposed." The story
tells us nothing. We do not know who the people inside the truck were,
or how they died. The only identifying feature
was the Muslim-style pantaloons. They may or may not have been Muslims,
may or may not have been Albanians. Yet
in no time at all, the story was presented as conclusive proof of
Serbian war crimes and Milosevic's cover-up thereof.

On July 31, in the middle of a standard New York Times puff piece on the
U.S.-installed Belgrade regime, Carlotta Gall
uttered this gem: "What is known is that bodies were dumped in mass
graves, either in the Danube or on land. The
exhumations of the 800 to 1000 bodies known about so far will take
months. Captain Karleusa says he will need much
longer to establish who gave the orders for the carnage and who carried
it out." Amazing that after all the tales of mass
graves and trucks filled with bodies going from Kosovo to Serbia,
Karleusa's estimate of the number of bodies buried is
identical to Natasa Kandic's from three months earlier. They evidently
have to keep their stories straight.

The refrigerator truck story is so absurd that it will have an even
shorter shelf life than NATO's other stories. We are
asked to believe the following: Yugoslavia was being bombed
round-the-clock. Yet the army took the trouble to
transport thousands of bodies for burial. Given a truck limit of 50
bodies, disposing of thousands of bodies would need a
lot of trucks. U.S. satellites were closely monitoring Yugoslavia, yet
NATO never had the slightest inkling of this
refrigerator truck convoy. Moreover, dumping bodies into the Danube is
not the brightest of ideas. The Danube is a
busy waterway. The chances of collision are high. Nor is destroying
Mercedes trucks the most prudent course for an
impoverished country like Yugoslavia. Then again, why would one want to
transport dead bodies just to remove
evidence? Wouldn't dousing them in gasoline, setting fire to them and
burying the ashes be a lot easier?

Curiously enough, the Humanitarian Law Center's website gives a clue as
to what really happened. The site carries a
story from the newspaper Danas, dated June 1, which reported eyewitness
accounts of the recovery of the truck. Yet
one of the eyewitnesses actually saw the dumping of the truck. Here is
what he says: "I was in a boat on the river, only
some thirty meters from the bank, when I heard voices about 2.15 a.m.
Sound carries a long way on the Danube at night.
I don't know what language they were speaking there on the bank-I didn't
understand any of the words. It might have
been Turkish or Albanian-who knows. But I'm certain it wasn't Serbian or
Romanian, which I know well."

The story must have slipped past the Humanitarian Law Center's censors.
Albanians are Europe's leaders in the
lucrative business of immigrant and prostitute trafficking. This is a
story of gangsters and human trafficking, not war
crimes. Or rather it is the usual story of government and media
collusion in lying.

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